Église Saint-Uniac de Saint-Uniac en Ille-et-Vilaine

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane et gothique

Église Saint-Uniac de Saint-Uniac

  • 1-3 Allée du Prieuré
  • 35360 Saint-Uniac
Église Saint-Uniac de Saint-Uniac
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Crédit photo : Styfler bzh - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIe siècle, XIVe siècle, XVe siècle, 3e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Eglise (cad. A 175) : inscription par arrêté du 24 décembre 1997

Origine et histoire de l'Église Saint-Uniac

L'église Saint-Uniac, située au cœur du bourg de Saint-Uniac en Ille-et-Vilaine, provient de l'ancien prieuré fondé par saint Uniac au VIe siècle et devint paroisse au IXe siècle. Le volume général de la nef et du chœur, ainsi que certains murs, relèvent de l'époque romane ; selon les sources, ces parties sont attribuées soit au début du XIe siècle, soit au XIIe siècle. La charpente de la nef date de la fin du XIVe siècle, celle du chœur du XVe siècle, et sous le lambris actuel la charpente du XVe siècle a été conservée avec une partie de son décor peint. Au XIVe siècle, deux chapelles seigneuriales furent ajoutées au nord de la nef ; la chapelle est fut partiellement reconstruite et surélevée au XVe siècle, tandis que la chapelle ouest fut détruite au XIXe siècle. Une chapelle seigneuriale supplémentaire fut élevée au sud au XVe siècle. Au XVe siècle on procéda à la réfection de deux baies du chœur et de la porte sud de la nef, et au XVIe siècle fut construit le bras nord du transept. La façade occidentale a été reconstruite au milieu du XIXe siècle sur les plans de l'architecte Hippolyte Béziers-Lafosse, avec réemploi de la porte ancienne ; le clocher de croisée, détruit en 1853, fut reconstruit en façade en 1859 par Béziers-Lafosse. La verrière sud du chœur, datée de 1547, provient anciennement de la chapelle nord de la nef. Le décor intérieur actuel est du XIXe siècle. Lors des restaurations de 1990, on redécouvrit la charpente de la nef, de type à « poinçon court » : son décor, exécuté au charbon sur un fond de lait de chaux, forme de larges tiges feuillagées et des volutes couvrant la surface du bois jusqu'à la panne faîtière ; des phylactères inscrits en alternance portent les mentions « IHS » et « MARIA ». L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 24 décembre 1997.

Liens externes