Eglise Saint-Vincent dans les Bouches-du-Rhône

Eglise Saint-Vincent

  • 13520 aux Baux-de-Provence
Eglise Saint-Vincent
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Crédit photo : Malost - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Patrimoine classé

Eglise Saint-Vincent : classement par arrêté du 12 juillet 1886

Origine et histoire

L'église Saint-Vincent, de style roman, est l'église paroissiale du village des Baux-de-Provence, dans les Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Partiellement creusée dans le roc, elle s'ouvre sur la place Saint-Vincent, plantée d'ormes et de micocouliers. Construite entre les XIIe et XVIe siècles, elle est dédiée à Vincent de Saragosse, diacre du IIIe siècle victime des persécutions anti-chrétiennes du début du IVe siècle. Classée au titre des monuments historiques le 12 juillet 1886, elle est devenue église paroissiale en 1481, après l'abandon de l'église Saint-André située dans le vallon de la Fontaine.

L'édifice présente une surface presque carrée et se compose de trois nefs, auxquelles une travée a été ajoutée en 1609. L'escalier extérieur et l'église ont été restaurés en 1862 par l'architecte Henri Révoil ; sous une chapelle démolie, ces travaux ont mis au jour un ossuaire d'environ 4 m² à l'emplacement de l'actuel escalier d'accès. Près du portail, sous la colonne la plus proche à droite, on relève l'inscription au couteau « F RIC. MISTRAL ». Sur le côté gauche, une tour circulaire coiffée de gargouilles, appelée lanterne des morts, servait autrefois à signaler la mort d'un habitant par l'allumage d'une flamme.

À l'intérieur, la nef de gauche compte trois chapelles nommées Saint-Marc, Saint-Sébastien et Sainte-Croix ; cette dernière, dite chapelle des Manville, renferme un cénotaphe surmonté d'un gisant, œuvre de 1906, alors que la chapelle elle-même aurait été érigée vers 1540 par Claude de Manville. La nef de droite comprend également trois chapelles où l'on observe une cuve baptismale taillée au XVIIIe siècle et une autre, creusée dans le roc, probablement plus ancienne et destinée au baptême par immersion. La nef centrale, haute de douze mètres et datant du XIIe siècle, porte sur l'un de ses piliers une pierre tombale représentant un personnage en prière, accompagnée de la date du 7 octobre 1467 et d'un texte latin de l'Ave Maria autour de la pierre.

Les vitraux de l'église sont l'œuvre du maître-verrier Max Ingrand et ont été offerts par le prince Rainier de Monaco. Lors de fouilles en face du maître-autel, on a découvert un corps ayant bénéficié d'une toilette mortuaire et tenant un livre de piété qui se désagrégea au toucher, ainsi que le corps d'une jeune fille à la chevelure blonde, surnommée Cabeladuro d'or ; ce dernier est conservé au Museon Arlaten d'Arles.

Liens externes