Première mention écrite 638 (≈ 638)
Une charte de Dagobert mentionne une église sur ce lieu.
1107
Donation à l'abbaye
Donation à l'abbaye 1107 (≈ 1107)
L'édifice est remis à l'abbaye de Noyers par deux chevaliers.
XIe siècle
Construction initiale
Construction initiale XIe siècle (≈ 1150)
Édification de la nef et de la façade, vestiges encore visibles.
XIIe ou XIIIe siècle
Rénovation majeure
Rénovation majeure XIIe ou XIIIe siècle (≈ 1350)
Reconstruction partielle de la nef et de l'abside.
1926
Classement historique
Classement historique 1926 (≈ 1926)
Inscription au titre des monuments historiques.
1936
Restauration du chœur
Restauration du chœur 1936 (≈ 1936)
Travaux de restauration majeurs sur le chœur.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise Saint-Vincent (cad. C 204) : inscription par arrêté du 29 mars 1926
Personnages clés
Dagobert
Roi franc ayant mentionné l'église dans une charte en 638.
Origine et histoire de l'Église Saint-Vincent
L'église paroissiale Saint-Vincent d'Antogny-le-Tillac (Indre-et-Loire) est une église catholique dont l'édifice principal date du XIe siècle et qui a fait l'objet de remaniements aux XIIe/XIIIe siècles ; elle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 29 mars 1926 et le chœur a été restauré en 1936. Une charte de Dagobert en 638 mentionne déjà une église sur ce lieu ; vers 1107, l'édifice appartient à deux chevaliers du château de Nouâtre qui le remettent à l'abbaye de Noyers. Une reconstruction importante au XIe siècle a laissé des vestiges dans les murs de la nef et la façade, puis une campagne de reprise aux XIIe ou XIIIe siècles a partiellement refait la nef et reconstruit l'abside. L'église, rigoureusement orientée ouest-est, se situe au nord du chef-lieu communal, à proximité immédiate de la rive gauche de la Vienne. La nef, formée d'un seul vaisseau et couverte en charpente, est percée en façade d'une porte en plein cintre surmontée d'une baie, toutes deux décalées vers le nord. Elle se prolonge par un chœur dont l'abside à chevet plat est excentrée vers le nord par rapport à l'axe de la nef. La première travée du chœur est voûtée en coupole sur pendentifs qui retombent sur des colonnes engagées ; ces supports portent les arcades à double rouleau séparant le chœur de la nef. Le clocher, de plan octogonal et de type roman poitevin, s'élève au-dessus de cette travée ; chacune des faces de son beffroi est percée d'une baie. Dans l'angle formé par la nef et l'abside s'encastre une petite tourelle d'escalier extérieure, de plan rond.