Église Saint-Vincent de Champmillon en Charente

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise romane

Église Saint-Vincent de Champmillon

  • Brg de Champmillon 
  • 16290 Champmillon
Église Saint-Vincent de Champmillon
Église Saint-Vincent de Champmillon
Église Saint-Vincent de Champmillon
Église Saint-Vincent de Champmillon
Église Saint-Vincent de Champmillon
Église Saint-Vincent de Champmillon
Église Saint-Vincent de Champmillon
Église Saint-Vincent de Champmillon
Crédit photo : Jack ma - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1172
Donation à l'abbaye
XIIe siècle
Construction initiale
XIVe siècle
Renforcement défensif
1568
Dommages lors des guerres
XIXe siècle
Restauration majeure
1904
Classement historique
1906
Ajout du clocheton
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise : classement par arrêté du 23 mars 1904

Origine et histoire de l'Église Saint-Vincent

L'église Saint-Vincent de Champmillon (Charente) est un édifice roman fortifié datant du XIIe siècle. Située dans le village de Champmillon, elle dépend du diocèse d'Angoulême et de la paroisse de la Visitation sur Boëme. Une mention de 1172 signale sa donation à l'abbaye Saint-Cybard d'Angoulême, qui l'intégra ensuite à un prieuré. Elle fut renforcée au XIVe siècle, comme en témoignent des traces de mâchicoulis, et subit d'importants dommages lors des guerres de religion en 1568. Des campagnes de restauration ont eu lieu aux XIXe et XXe siècles ; le clocheton actuel a été ajouté en 1906. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques par arrêté du 23 mars 1904.

La façade occidentale, élevée sur deux niveaux et surmontée d'un pignon obtus, est divisée en trois parties séparées par deux longues colonnes. Le portail principal est encadré d'arcatures aveugles et s'orne de chapiteaux sculptés, dont les motifs végétaux, animaux et des visages humains. Au premier niveau, quatre arcatures aveugles reposent sur une corniche à damier ; devant certaines d'entre elles subsistent les traces d'anciens autels. Les murs latéraux sont renforcés par de forts contreforts couronnés de corbeaux qui portaient autrefois les créneaux de défense.

L'édifice est bâti en petit et moyen appareil sur un plan allongé et son architecture intérieure associe différentes techniques de voûtement. Selon la description, la nef se compose de travées dont la première est couverte en berceau et les deux suivantes en coupoles ; le chœur est en hémicycle et l'avant-chœur en berceau. D'autres éléments évoquent l'emploi d'arcs brisés et de voûtes en anse de panier, l'ensemble se terminant par une abside semi-circulaire en cul-de-four. À l'intérieur, la nef est rythmée par des colonnes aux chapiteaux sculptés et les murs sont percés de fenêtres étroites.

Liens externes