Construction initiale XIe siècle (≈ 1150)
Édification de la nef et du chœur romans.
XIIe siècle
Construction initiale
Construction initiale XIIe siècle (≈ 1250)
Édification de l'église initiale, plus ancien bâtiment de Marcq-en-Barœul.
XVe siècle
Complétion et enrichissement
Complétion et enrichissement XVe siècle (≈ 1550)
Ajout de la chapelle latérale et enrichissement par des oeuvres d'art.
Début du XVIe siècle
Complétion de l'édifice
Complétion de l'édifice Début du XVIe siècle (≈ 1604)
Achèvement de l'église Saint-Vincent, marquant son architecture actuelle.
XIXe siècle
Restauration
Restauration XIXe siècle (≈ 1865)
Restauration sous l'Empire et enrichissement par des oeuvres d'art provenant de la Collégiale Saint-Pierre de Lille.
1865
Extension majeure
Extension majeure 1865 (≈ 1865)
Élargissement et surélévation des bas-côtés, transformant l'édifice en hallekerk.
Début du XIXe siècle
Restauration impériale
Restauration impériale Début du XIXe siècle (≈ 1904)
Restauration de l'église sous l'Empire et enrichissement avec des œuvres de la collégiale Saint-Pierre de Lille.
3 décembre 1987
Inscription monument historique
Inscription monument historique 3 décembre 1987 (≈ 1987)
La tour-clocher est inscrite au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Tour-clocher (cad. AD 269) : inscription par arrêté du 3 décembre 1987
Personnages clés
Pharaon de Winter
Peintre des tableaux L'adoration des bergers et Les saintes femmes au tombeau.
Origine et histoire de l'Église Saint-Vincent
L'église Saint-Vincent est un édifice catholique situé à Marcq-en-Barœul, dans le département du Nord. Elle se trouve au n° 14 de la place du Général-de-Gaulle, à l'angle de la rue Albert-Bailly et de l'avenue Foch, dans le centre-ville. L'église initiale date du XIIe siècle et a été complétée au début du XVIe siècle, ce qui en fait le plus ancien bâtiment de la commune. Au fil des siècles, le quartier du Bourg s'est développé autour d'elle, formant le cœur historique de Marcq-en-Barœul. Après avoir souffert pendant la Révolution, elle a été abandonnée quelques années puis restaurée sous l'Empire et enrichie d'œuvres provenant de la collégiale Saint-Pierre de Lille alors détruite. La croissance de la population a conduit à une extension en 1865 : les bas-côtés de la nef ont été élargis et surélevés, transformant l'édifice en hallekerk (église-halle). Endommagée pendant la Première Guerre mondiale, notamment par un affaissement du sol et l'effondrement partiel de la corniche, elle a été restaurée après l'Armistice. Le mobilier comprend quatre confessionnaux en bois sculpté et des stalles représentant quatorze fondateurs d'ordres religieux. L'architecture présente un chevet, une tour-clocher et des vitraux, dont l'un représente l'Assomption de la Vierge et un autre est dédié à saint Vincent. Deux tableaux, L'adoration des bergers et Les saintes femmes au tombeau, sont l'œuvre du peintre Pharaon de Winter. La tour-clocher est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 3 décembre 1987 et appartient à la commune.