Église Saint-Vincent de Vernoil-le-Fourrier en Maine-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Saint-Vincent de Vernoil-le-Fourrier

  • 7 Place du Monument
  • 49390 Vernoil-le-Fourrier
Église Saint-Vincent de Vernoil-le-Fourrier
Église Saint-Vincent de Vernoil-le-Fourrier
Église Saint-Vincent de Vernoil-le-Fourrier
Église Saint-Vincent de Vernoil-le-Fourrier
Église Saint-Vincent de Vernoil-le-Fourrier
Église Saint-Vincent de Vernoil-le-Fourrier
Église Saint-Vincent de Vernoil-le-Fourrier
Église Saint-Vincent de Vernoil-le-Fourrier
Église Saint-Vincent de Vernoil-le-Fourrier
Église Saint-Vincent de Vernoil-le-Fourrier
Église Saint-Vincent de Vernoil-le-Fourrier
Église Saint-Vincent de Vernoil-le-Fourrier
Église Saint-Vincent de Vernoil-le-Fourrier
Église Saint-Vincent de Vernoil-le-Fourrier
Église Saint-Vincent de Vernoil-le-Fourrier
Église Saint-Vincent de Vernoil-le-Fourrier
Crédit photo : JC Allin - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIe siècle, XIIe siècle, XIIIe siècle, XIVe siècle

Patrimoine classé

Eglise (cad. AC 190) : inscription par arrêté du 1er décembre 1969

Origine et histoire de l'Église Saint-Vincent

L'église Saint-Vincent de Vernoil‑le‑Fourrier, dans le Maine‑et‑Loire, a des origines attestées au XIe siècle lors du don de l'édifice par Geoffroy Fulcrade l'ancien à l'abbesse Richilde du Ronceray. Geoffroy se retira en 1089 à l'abbaye Saint‑Florent de Saumur et son fils confirma la donation avant de partir en croisade. Les bulles pontificales de 1123 et 1158 inscrivent l'église parmi les biens de l'abbaye de Mauléon, et un différend autour de 1170 a opposé les moniales du Ronceray à cette abbaye. Le chartrier de Mauléon ayant été détruit, il est difficile de préciser toutes les phases de construction, mais l'analyse architecturale permet de restituer une chronologie. Le mur sud de la nef, qui subsiste avec le mur ouest, remonte à la seconde moitié du XIe siècle. Ce mur sud a été doublé et renforcé par l'ajout d'arcades intérieures lors de deux campagnes au XIIe siècle afin de voûter la nef, les doubleaux étant appuyés sur des colonnes jumelées. Les chapiteaux du mur sud présentent des formes des premières ogives angevines, datées autour de 1160–1170, et le bras sud du transept appartient à la première moitié du XIIe siècle. Un clocher est élevé à la fin du XIIe siècle ou au début du XIIIe siècle, mais la guerre de Cent Ans provoqua l'effondrement des trois quarts de la tour ; de l'édifice primitif subsistent surtout le mur sud, le bras sud du transept et une partie de la croisée. Les parties détruites furent progressivement reconstruites, probablement avec l'appui du duc d'Anjou ; la restauration de la voûte de la croisée, du mur nord avec son lambris pour couvrir la nef, du croisillon nord et du chœur s'étendit jusqu'au début du XVIe siècle, et le transept et le chœur furent rebâtis au XVe siècle. Le mur nord de la nef paraît avoir été reconstruit au XVIe siècle selon certaines sources. Des écussons aux clés de doubleaux à la croisée du transept, attribués à Louis II d'Anjou ou à Louis III, permettent de dater la voûte du premier tiers du XIVe siècle. L'arc triomphal du bras sud porte la date de 1699, indiquant un renforcement de l'arc sud de la croisée. La flèche s'écroula le 10 décembre 1711, détruisant une grande partie de la charpente et du lambris de la nef, endommageant la charpente du clocher et les cloches ainsi que l'horloge. Des travaux de restauration ont eu lieu au XIXe siècle : la sacristie et la voûte de la nef datent de cette époque, comme l'attestent un devis de 1861 et les comptes de 1868 de l'architecte saumurois Ernest Piette. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1969.

Liens externes