Origine romane XIIe siècle (≈ 1250)
Construction du chœur voûté d'arêtes et d'une partie de la façade occidentale.
1496
Campagne de travaux
Campagne de travaux 1496 (≈ 1496)
Reprises et transformations majeures donnant des caractères gothiques à l'édifice.
XVe siècle
Transformations gothiques
Transformations gothiques XVe siècle (≈ 1550)
Ajout de la nef, voûtements sur croisées d'ogives et chapelles latérales.
1742
Réfection de la façade
Réfection de la façade 1742 (≈ 1742)
Travaux de réfection de la façade ouest adjudiqués le 12 août.
1962
Restauration majeure
Restauration majeure 1962 (≈ 1962)
Importants travaux de restauration menés cette année-là.
15 octobre 1985
Inscription aux Monuments historiques
Inscription aux Monuments historiques 15 octobre 1985 (≈ 1985)
L'édifice est inscrit aux Monuments historiques à cette date.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise (cad. A 220) : inscription par arrêté du 15 octobre 1985
Personnages clés
Francis Chigot
Maître-verrier ayant réalisé des vitraux pour l'église.
Origine et histoire de l'Église Saint-Yrieix
L'église Saint-Yrieix, paroissiale de Saint-Yrieix-sous-Aixe (Haute-Vienne), a pour origine probable le XIIe siècle ; du roman subsistent le chœur voûté d'arêtes et peut‑être une partie de la façade occidentale. Au XVIe siècle, l'évêque de Limoges exerçait le droit de nomination des curés, droit qui passa à l'abbesse de la Règle autour de 1569. Reprises et transformations importantes ont été effectuées en 1496, donnant à l'édifice des caractères gothiques : la nef, datée du XVe siècle, et les voûtements sur croisées d'ogives de la nef et de l'ancien chœur roman proviennent de cette campagne, ainsi que l'adjonction d'une grande chapelle latérale sud formant bas‑côté et d'une chapelle nord. Le plan, rare en Limousin, se compose de deux nefs parallèles à deux travées sur plan carré, toutes voûtées d'ogives ; la nef nord se termine par un sanctuaire voûté d'arêtes et comporte une chapelle attenante à la deuxième travée. La façade occidentale, d'origine romane, et le sanctuaire voûté d'arêtes sont les éléments romans les mieux conservés. Le pignon du clocher‑peigne est souligné par un bandeau de pierre qui délimite un fronton sommé d'une croix antéfixe. Des travaux de réfection de la façade ouest furent adjudiqués le 12 août 1742, d'autres interventions eurent lieu vers 1780 (maçonnerie et pavement de la nef et des chapelles), puis de 1818 à 1878 pour réparations diverses et aménagement intérieur. D'importants travaux de restauration furent menés en 1962. L'église conserve des vitraux récents : la dernière verrière réalisée par Francis Chigot fut posée peu après sa mort en 1960, les autres étant l'œuvre de l'Atelier du Vitrail, issu des collaborateurs du maître‑verrier. L'édifice est inscrit aux Monuments historiques depuis le 15 octobre 1985.