Église Sainte-Anne de Gassicourt à Mantes-la-Jolie dans les Yvelines

Crédit photo : Spedona - Sous licence Creative Commons

Propriété de la commune

Frise chronologique

Patrimoine classé

Personnages clés

Origine et histoire de l'Église Sainte-Anne de Gassicourt

La plus ancienne mention de l'église de Gassicourt remonte aux environs de 1074, lorsqu'une charte liée à la donation de Notre‑Dame de Mantes à Cluny cite l'église de Gassicourt (Vuascicurte) et les dîmes du vin et du blé qui y sont attachées. À la même époque, le comte Simon annonce vouloir faire construire un monastère à Gassicourt, et l'édifice se trouve alors au cœur du prieuré Saint‑Sulpice, dont un plan d'époque moderne est conservé aux Archives nationales. L'église n'acquiert le statut de paroissiale qu'en 1738, date à laquelle le prieuré, ses bâtiments, ses terres et ses droits seigneuriaux sont vendus à François de Sénozan, seigneur de Rosny. L'étude architecturale révèle plusieurs campagnes de construction : l'édifice principal est bâti au début du XIIe siècle, le transept est voûté d'ogives au début du XIIIe siècle lors de la reconstruction du chœur, et la nef reçoit au XVIe siècle une voûte en plâtre de style flamboyant. Au XIXe siècle, une restauration dirigée par l'architecte Alphonse Durand transforme notamment la façade et le clocher ; le bas‑côté nord est reconstruit et le bas‑côté sud voûté, et des bâtiments entourant l'église sont détruits, permettant l'ouverture d'une petite baie dans le bas‑côté nord. L'édifice est gravement endommagé lors des bombardements de 1944 ; la campagne de restauration qui suit supprime les voûtes de la nef et restitue une charpente, sous la direction de l'architecte des Monuments historiques Roger Camelot entre 1952 et 1963. Située à Mantes‑la‑Jolie dans les Yvelines, l'église Sainte‑Anne de Gassicourt conserve ainsi des vestiges romans et gothiques marquant son rôle ancien au sein du prieuré puis de la paroisse.

Liens externes

Page Wikipedia

Page Monumentum