Ouverture de la fosse 1818 (≈ 1818)
Début de l'activité minière à La Sentinelle.
1853
Construction de la chapelle
Construction de la chapelle 1853 (≈ 1853)
Édification d'une chapelle sur l'emplacement du puits.
1872
Agrandissement de la sacristie
Agrandissement de la sacristie 1872 (≈ 1872)
Travaux d'aménagement pour les fonts baptismaux et une tribune.
2009
Classement historique
Classement historique 2009 (≈ 2009)
L'église et son annexe classées monuments historiques.
2012
Patrimoine mondial
Patrimoine mondial 2012 (≈ 2012)
Inscription sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
L'église (cad. AH 248) et son annexe (cad. AH 247) , en totalité : classement par arrêté du 23 novembre 2009
Origine et histoire de l'Église Sainte-Barbe
La fosse La Sentinelle a été ouverte en 1818 et, grâce à l'activité minière, le hameau rural s'est rapidement peuplé ; les premiers corons furent construits vers 1825–1826. L'exploitation, commencée peu après l'ouverture, a été arrêtée pour l'extraction en 1830. Le puits, profond de 170 mètres, avec un orifice situé à 55 mètres d'altitude et le terrain houiller atteint à 64 mètres, a été définitivement serrementé en 1852. Dès 1847, la transformation de la fosse en lieu de culte a été envisagée ; une chapelle a été élevée sur l'emplacement du puits en 1853 et bénie en 1854. Des travaux d'agrandissement de la sacristie et d'aménagement pour l'installation des fonts baptismaux, d'une tribune pour les enfants de chœur et d'un tambour ont été réalisés en 1872. La reconversion de la fosse en église constitue l'élément le plus remarquable du site, davantage reconnue pour cette transformation que pour son activité d'extraction. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France a matérialisé la tête du puits et le BRGM y effectue des inspections annuelles. L'église Sainte-Barbe et son annexe ont été classées au titre des monuments historiques par le décret du 23 novembre 2009, tandis que les façades et les toitures du Coron de l'Église ont été inscrites le 1er décembre 2009. Le site, qui comprend notamment la tête de puits matérialisée, le coffret de l'exutoire de grisou, le petit couloir muré menant au puits de descente et l'accès vers ce puits secondaire, fait partie des éléments inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco le 30 juin 2012, avec le Coron de l'Église, le Coron Carré et le dispensaire de la Société de Secours Minière.