Église Sainte-Colombe de Chevilly-Larue dans le Val-de-Marne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane

Église Sainte-Colombe de Chevilly-Larue

  • 5 Rue Jaume
  • 94550 Chevilly-Larue
Église Sainte-Colombe de Chevilly-Larue
Église Sainte-Colombe de Chevilly-Larue
Église Sainte-Colombe de Chevilly-Larue
Église Sainte-Colombe de Chevilly-Larue
Église Sainte-Colombe de Chevilly-Larue
Église Sainte-Colombe de Chevilly-Larue
Église Sainte-Colombe de Chevilly-Larue
Église Sainte-Colombe de Chevilly-Larue
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Église Sainte-Colombe de Chevilly-Larue
Église Sainte-Colombe de Chevilly-Larue
Crédit photo : Chabe01 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

4e quart XIIe siècle, XIIIe siècle, XVIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise Sainte-Colombe : inscription par arrêté du 19 octobre 1928

Origine et histoire de l'Église Sainte-Colombe

L'église Sainte-Colombe, église catholique située 3 rue Jaume à Chevilly-Larue, est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 19 octobre 1928. Elle est citée pour la première fois en 829 comme propriété du chapitre Notre-Dame de Paris. Une charte de 829, citant l'évêque Inchade, évoque un premier édifice daté autour de 550, détruit dans la seconde moitié du Xe siècle. Des fouilles menées en 1981, 1983-1984, 1985, 1987 et dans les abords en 1995-1998 ont mis au jour la structure d'un bâtiment rectangulaire et modeste, construit entre le Xe et le XIIe siècle, correspondant à la surface de la nef actuelle. Ces recherches ont également révélé l'existence d'un bas-côté sud, démoli aux XIIIe–XIVe siècles, et l'ancien cimetière, en usage du IXe–XIe siècle jusqu'en 1860 ; un parvis marque aujourd'hui l'emplacement de ce cimetière. L'édifice actuel résulte de campagnes de construction successives depuis le XIe siècle et d'opérations d'entretien et de restauration jusqu'au XIXe siècle. La façade présente un style roman cistercien et la nef est de tradition romane, dotée d'un portail avec linteau en bâtière. Le chœur et le clocher datent du XIIIe siècle. La charpente apparente et le lambris de la nef remplacent depuis le XVIIe siècle ce qui avait pu être un simple plafond. Des travaux de charpente, de couverture et de réfection d'enduit ont été effectués en 1822 par l'adjudicataire Pierre François Dieu sous la direction de l'architecte A. Chatillon, et des réparations de toiture ont eu lieu en 1837 et 1882. Des travaux de couverture et de maçonnerie concernant le clocher ont été réalisés par l'entrepreneur Eugène Boncorps, sous le contrôle de l'architecte communal Bouche. La restauration générale menée de 1983 à 1985 a en partie restitué l'aspect médiéval de l'édifice en atténuant certaines transformations postérieures. Les vitraux représentent notamment sainte Colombe et la Rose mystique. Les archives mentionnent le desservant Hersecap en 1807 ; en février–juillet 1819 il assure un intérim aux côtés du père Jean-François, jésuite de Montrouge, et de l'abbé Filastre, curé de Saint-Hermeland (Bagneux).

Liens externes