Construction romane XIIe siècle (≈ 1250)
Édification de l'église avec une nef unique et un chœur roman.
XVIIe siècle
Ajout de contreforts
Ajout de contreforts XVIIe siècle (≈ 1750)
La façade a été renforcée par deux contreforts.
XVIIIe siècle
Réparations majeures
Réparations majeures XVIIIe siècle (≈ 1850)
Campagne de réparations de l'édifice.
XIXe siècle
Restauration et voûte
Restauration et voûte XIXe siècle (≈ 1865)
Ajout d'une voûte en berceau et remise en état des contreforts.
1er décembre 1908
Classement du portail
Classement du portail 1er décembre 1908 (≈ 1908)
Le portail a été classé au titre des monuments historiques.
21 décembre 1925
Inscription de l'église
Inscription de l'église 21 décembre 1925 (≈ 1925)
Le reste de l'église a été inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Le portail : classement par arrêté du 1er décembre 1908 ; Eglise, à l'exception du portail classé : inscription par arrêté du 21 décembre 1925
Origine et histoire de l'Église Sainte-Colombe
L'église Sainte-Colombe est un édifice catholique romane du XIIe siècle situé à Sainte-Colombe, en Gironde. Elle se trouve dans le bourg, le long de la route départementale D17E2, entre Saint-Genès-de-Castillon au nord et Saint-Magne-de-Castillon au sud. Construite sur les substructions d'une importante villa gallo-romaine réutilisée comme nécropole à l'époque mérovingienne, l'église présente une nef unique dont les murs latéraux sont renforcés par des arcades appliquées. La dernière travée orientale, correspondant à l'avant-choeur voûté en croisée d'ogives et pourvu de chapiteaux très archaïques, porte le clocher carré. Le chœur se compose d'une petite travée droite et d'une abside semi-circulaire couverte en cul-de-four ; la corniche du chevet repose sur des modillons sculptés de marques, d'animaux fantastiques et de personnages. Une mosaïque antique s'étend sous le sol à l'entrée de l'église. La façade occidentale, articulée par des arcatures, est percée d'un portail formé de trois arcades en plein cintre aux voussures unies et en retrait ; la large arcade décorée de dents de scie et de pointes de diamant est ornée de rouleaux. Au-dessus, trois arcs en plein cintre retombent chacun sur une paire de colonnettes, et une seconde corniche sépare cet étage du pignon triangulaire. L'édifice a connu plusieurs campagnes de restauration : au XVIIe siècle la façade a été épaulée de deux contreforts, au XVIIIe siècle l'édifice a fait l'objet de réparations, et au XIXe siècle une voûte légère en berceau a été posée sur la nef tandis que les contreforts ont été remis en état. Le portail a été classé au titre des monuments historiques par arrêté du 1er décembre 1908, et le reste de l'église a été inscrit par arrêté du 21 décembre 1925.