Première mention écrite 1218 (≈ 1218)
L'église est citée dans un pouillé du diocèse de Périgueux.
XIIIe siècle
Dépendance ecclésiastique
Dépendance ecclésiastique XIIIe siècle (≈ 1350)
L'église dépendait de l'archiprêtré de Paleyrac et de la collégiale de Saint-Cyprien.
1439
Siège et libération
Siège et libération 1439 (≈ 1439)
Le sire de Turenne reprend Allas-les-Mines aux Anglais.
3 avril 1984
Inscription monument historique
Inscription monument historique 3 avril 1984 (≈ 1984)
L'église est inscrite au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
La façade avec le clocher-arcade et la tourelle d'escalier (cad. A 221) : inscription par arrêté du 3 avril 1984
Personnages clés
Sire de Turenne
Noble ayant repris Allas-les-Mines aux Anglais en 1439.
Origine et histoire de l'Église Sainte-Croix
L'église Saint-Martin et Sainte-Croix, également appelée église Sainte-Croix, se situe à Allas-les-Mines, en Périgord noir (Dordogne). Elle est citée en 1218 dans un pouillé du diocèse de Périgueux et, au XIIIe siècle, dépendait de l'archiprêtré de Paleyrac ; la collégiale de Saint-Cyprien en assurait la collation. En 1439, le sire de Turenne met le siège devant Allas, alors tenu par les Anglais, et le remet sous la dépendance française. Les destructions survenues au fil du temps et les aménagements du XIXe siècle ont fait disparaître les éléments visibles de l'édifice roman. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques le 3 avril 1984.
L'église présente une nef de trois travées voûtées d'arêtes prolongée par un chœur. La troisième travée joue le rôle de transept grâce à l'adjonction de deux chapelles qui s'ouvrent par de larges arcs en plein cintre reposant sur des pilastres. Le chœur, voûté en cul-de-four, est séparé de la nef par un arc triomphal en plein cintre retombant sur des piles semblables à celles de la nef.
La façade ouest, la partie la plus remarquable de l'édifice, est structurée en trois registres séparés par des plates-bandes. Le portail comporte trois archivoltes en tiers-point qui retombent sur un bandeau sculpté se prolongeant dans la profondeur du portail pour former un chapiteau ; ces archivoltes sont prolongées par de petites colonnettes à bases sculptées. Le registre intermédiaire est marqué par deux contreforts qui prolongent les piédroits du portail et encadrent une baie en plein cintre, tandis que le registre supérieur est formé par un clocher-mur rectiligne percé de trois baies campanaires. Au sud-ouest, une tourelle d'escalier cylindrique, percée de meurtrières et ornée sur sa face sud d'une tête féminine, flanque la façade. Sous la plate-bande du dernier registre sont sculptés deux écussons : l'un représentant trois quadrupèdes, l'autre deux quadrupèdes et une tête de bovidé.
