Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie dans les Pyrénées-Atlantiques

Patrimoine classé Clocher-mur Eglise Eglise romane

Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie

  • 2-4 Rue Centulle
  • 64400 Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie Abside
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Église Sainte-Croix de Oloron-Sainte-Marie
Crédit photo : Jean Michel Etchecolonea - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

Moyen Age

Patrimoine classé

Eglise Sainte-Croix : classement par liste de 1846

Origine et histoire de l'Église Sainte-Croix

L'église Sainte-Croix est un édifice religieux situé à Oloron-Sainte-Marie, dans le département des Pyrénées-Atlantiques. Elle est classée monument historique en 1846. Elle est contemporaine de la création de la ville de Sainte-Croix en 1080, ancienne ville féodale au cœur d'Oloron-Sainte-Marie. L'évêque Amat, devenu archevêque de Bordeaux en 1089, posa la première pierre sur l'emplacement d'une basilique disparue. La construction fut achevée sous l'abbatiat d'Odon de Bénac, successeur d'Amat à l'abbaye de Saint-Pé-de-Bigorre. Les chanoines observaient la règle des Augustins. En 1102, l'évêque Roger de Sentis fit construire la nouvelle cathédrale Sainte-Marie. Avant l'édification d'une église place Saint-Pierre au XIVe siècle, Sainte-Croix était l'église paroissiale de l'ensemble de la ville. L'édifice fut transformé en temple protestant en 1569, puis rendu au culte catholique en 1621 sous la direction des Cordeliers. Lors de son classement en 1846, l'église était en mauvais état. Sous le Second Empire, son curé et historien l'abbé Menjoulet entreprit sa restauration et son agrandissement. L'église suit un plan bénédictin : une nef flanquée de deux collatéraux se prolongeant par un chœur avec abside et deux absidioles voûtées en cul-de-four, au-delà du transept. Le portail principal, d'époque romane, donne au nord ; deux chapiteaux sculptés surmontent les colonnes qui portent la voussure interne. Un portail néo-roman avait été ajouté à la façade occidentale au XIXe siècle puis supprimé au XXe siècle pour retrouver l'aspect d'origine. La croisée du transept est couverte d'une coupole centrale de style byzantin, enveloppée extérieurement d'un tambour cylindrique, et le bras nord du transept est surmonté d'un clocher. La coupole à nervures s'inspire de modèles mozarabes, semblables à ceux du palais de l'Aljaferia de Saragosse ou de la mosquée de Cordoue, et se rapproche de la coupole de l'église Saint-Blaise de L'Hôpital-Saint-Blaise. La nef est voûtée en berceau et les collatéraux en demi-berceaux ; les voûtes reposent sur des piliers de section cruciforme montés sur des soubassements circulaires, configuration fréquemment observée dans les églises romanes du Midi selon G. Andral. Nef et collatéraux conservent des chapiteaux romans à motifs majoritairement végétaux ; l'un d'eux représente cependant des singes accroupis. Les chapiteaux de l'abside et de l'absidiole sud illustrent des thèmes de l'Ancien et du Nouveau Testament et des scènes profanes ; ceux de l'abside ont été peints ou repeints au XIXe siècle. Le décor peint du XIXe siècle comprend une Passion réalisée par Bertrand Bernard, ainsi que le Jugement dernier, des martyrs et évêques locaux de l'abside, l'Agonie au jardin des oliviers, la Résurrection et les anges, dus au peintre Romain Cazes, élève d'Ingres. Une fouille menée en 1986 a mis au jour de nombreuses pierres tombales datées des XVIIe et XVIIIe siècles. La chaire et les stalles, réalisées en 1717 par le menuisier local Raymond Diumidou dit Magna, ont été inscrites à titre d'objet en 1974. L'autel et le retable de style baroque espagnol, achevés en 1708 par Jean Dartigacave, membre d'une famille de sculpteurs de Lescar, ont été placés dans le bras nord du transept et sont classés au titre des monuments historiques depuis 1959.

Liens externes