Église Sainte-Croix de Rosiers-d'Égletons à Rosiers-d'Égletons en Corrèze

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Sainte-Croix de Rosiers-d'Égletons

  • Le Bourg
  • 19300 Rosiers-d'Egletons
Église Sainte-Croix de Rosiers-dÉgletons
Église Sainte-Croix de Rosiers-dÉgletons
Église Sainte-Croix de Rosiers-dÉgletons
Crédit photo : A1AA1A - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Chevet roman : classement par arrêté du 1er août 1935

Origine et histoire de l'Église Sainte-Croix

L'église Sainte‑Croix, église catholique située à Rosiers‑d'Égletons (Corrèze), présente un plan à nef unique avec transept, abside polygonale et absidiole. La partie la plus ancienne est l'abside polygonale voûtée en cul‑de‑four, qui date du XIIe siècle ; du même ensemble roman subsistent le chevet et l'absidiole sud. À l'extérieur, chaque angle est renforcé par un contrefort‑colonne qui supporte la retombée d'un arc en tiers‑point ; l'arc de la face centrale est polylobé et la corniche est animée de modillons sculptés. Le reste de l'édifice a connu d'importantes transformations : la nef et les bras du transept ont été remaniés à des époques plus récentes et la nef a été reconstruite à une date inconnue. Des chapelles latérales ont été ajoutées côté nord au XVIe siècle ; l'une d'elles est voûtée d'ogives et porte, à la clé, un cuir sculpté. Le clocher, dont le soubassement abrite un porche à voussures, possède une partie inférieure datée du XVIe siècle. Un portail attribué peut‑être au XIVe siècle et une façade ouest reprise en 1641 (date portée) complètent les éléments repérables. Des travaux de restauration ont été menés en 1782, période où la couverture était en dalles de schiste, le clocher étant alors couvert de bardeaux. D'importants chantiers au XIXe siècle ont conduit au remplacement de la couverture par de l'ardoise, à la suppression du petit clocher à la croisée du transept et à la reconstruction de la sacristie et des bras du transept ; ces interventions se sont poursuivies jusque dans les années 1910. Le chevet roman a été classé au titre des monuments historiques en 1935.

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