Église Sainte-Eugénie de Soissons dans l'Aisne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Architecture byzantine

Église Sainte-Eugénie de Soissons

  • Place de Finfe
  • 02200 Soissons
Église Sainte-Eugénie de Soissons
Église Sainte-Eugénie de Soissons
Église Sainte-Eugénie de Soissons
Église Sainte-Eugénie de Soissons
Crédit photo : Pierre.polarbear - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

XIXe siècle
Époque contemporaine
1900
2000
1879-1881
Construction de l'église
1932-1938
Création des vitraux
1956-1957
Remplacement des vitraux
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

L'église en totalité (cad. CO 143) : inscription par arrêté du 29 juillet 2005

Personnages clés

Comtesse de Finfe Donatrice à l'origine de la construction de l'église
Casimir Truchy Architecte-voyer responsable de la construction de l'église
Auguste Labouret Maître verrier ayant créé et remplacé les vitraux de l'église

Origine et histoire de l'Église Sainte-Eugénie

L'église Sainte-Eugénie, située au cœur du quartier de la gare, doit sa construction au legs de la comtesse de Finfe destiné à l'installation d'une fontaine, à l'édification de deux écoles primaires et à l'église elle-même. Les travaux, confiés à l'architecte-voyer Casimir Truchy, débutent en 1879 et s'achèvent en 1881. Fidèle au désir de la donatrice, Truchy adopte un style romano-byzantin plutôt que néo-gothique, apparentant l'édifice à la cathédrale Sainte-Marie-Majeure de Marseille. L'architecture, caractéristique de l'éclectisme de la seconde moitié du XIXe siècle, contribue à la protection du bâtiment, qui l'est notamment pour ses vitraux. Endommagée au cours des deux guerres mondiales, l'église a toutefois toujours été restituée à l'identique, tandis que quelques modifications intérieures ont été introduites au XXe siècle pour répondre aux évolutions liturgiques et améliorer le confort. Les destructions de la Première Guerre mondiale ont permis la création et la pose d'un ensemble de verrières figurées réalisées de 1932 à 1938 selon une technique nouvelle, unissant dalles de verre retaillées et réseau de ciment, œuvre du maître verrier Auguste Labouret. Ces vitraux ont été partiellement détruits en décembre 1944 puis remplacés en 1956 et 1957 par de nouvelles créations du même artiste.

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