Construction de l'église XIIe siècle (≈ 1250)
Édification de l'église actuelle de style roman.
XVe siècle
Ajout d'une porte sculptée
Ajout d'une porte sculptée XVe siècle (≈ 1550)
Porte percée dans le mur nord avec des sculptures d'anges.
1727
Ajout de la sacristie
Ajout de la sacristie 1727 (≈ 1727)
Construction d'une sacristie au sud de l'édifice.
2002
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 2002 (≈ 2002)
L'église est inscrite par arrêté du 16 avril 2002.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
L'église en totalité (cad. ZC 16) : inscription par arrêté du 16 avril 2002
Origine et histoire de l'Église Sainte-Florence
L'église Sainte-Florence, de style roman, se situe dans le village éponyme de la Gironde, le long de la D18 entre Saint-Jean-de-Blaignac et Saint-Pey-de-Castets. Petit édifice à nef unique, elle est implantée près d'une source qui a fait l'objet d'un pèlerinage. La nef rectangulaire, non voûtée, se termine à l'est par une abside en hémicycle, plus étroite, prolongée par une courte travée droite. Des vestiges témoignent de l'existence d'une église antérieure au XIe siècle, tandis que l'édifice actuel date du XIIe siècle. L'abside s'ouvre sur la nef par un arc triomphal en plein cintre reposant sur deux demi-colonnes engagées, dont les chapiteaux sont sculptés : l'un représente des lions et des feuilles, l'autre un personnage debout flanqué de deux lions. À l'ouest, l'édifice se termine par un clocher-mur ; le portail roman, percé dans un avant-corps, conserve quelques restes de sculpture. Au XVe siècle, une porte percée dans le mur nord de la nef a été sculptée de deux anges présentant un écu. Au XVIIIe siècle, une sacristie a été ajoutée au sud en 1727 et un porche a été construit à l'ouest ; ce porche protège le portail et a conservé sa charpente d'origine. À l'intérieur, le mur sud porte des fragments de décor peint de la fin de l'époque gothique. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 16 avril 2002.