Église Sainte-Marguerite de Hangest-sur-Somme dans la Somme

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane et gothique

Église Sainte-Marguerite de Hangest-sur-Somme

  • 10 Rue Jean Baptiste Carpentier
  • 80310 Hangest-sur-Somme
Église Sainte-Marguerite de Hangest-sur-Somme
Église Sainte-Marguerite de Hangest-sur-Somme
Église Sainte-Marguerite de Hangest-sur-Somme
Église Sainte-Marguerite de Hangest-sur-Somme
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Église Sainte-Marguerite de Hangest-sur-Somme
Église Sainte-Marguerite de Hangest-sur-Somme
Crédit photo : Markus3 (Marc ROUSSEL) - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Patrimoine classé

Façade et clocher : classement par arrêté du 16 septembre 1907

Origine et histoire de l'Église Sainte-Marguerite

L'église Sainte-Marguerite est l'édifice catholique de Hangest-sur-Somme (Somme). Sa construction remonte en partie à l'époque romane et elle a été remaniée par la suite ; sa façade et son clocher sont protégés au titre des monuments historiques par un classement du 16 septembre 1907.

L'édifice est une église-halle en pierre, couverte par deux toits similaires. Le toit méridional couvre la nef centrale, voûtée en berceau brisé en bois, ainsi que le bas-côté sud. Le chœur de la nef centrale se termine par une abside polygonale. La tour-clocher semble avoir conservé des éléments d'architecture romane, et le porche voisin mêle des éléments du style flamboyant et de la Renaissance.

Le mobilier comprend un maître-autel et un lutrin monumental ; le chœur est orné de boiseries provenant de l'abbaye du Gard. Les fonts baptismaux présentent des mufles et des lions reposant sur des dauphins. Le Christ en croix, en bois polychrome, est classé au titre des objets historiques depuis 1944 et son exécution est attribuée à Jean-Baptiste Carpentier.

Les orgues, construites au début du XIXe siècle, seraient possiblement l’œuvre du facteur Alizan et présentent une esthétique classique comparable à celle de l'orgue d'Ailly-le-Haut-Clocher. La façade du buffet est ornée d'une série centrale de seize chanoines en zinc ; la tuyauterie est en étain et en plomb, et des éléments sont en chêne et en sapin.

Le clocher abrite une cinquantaine de sérotines communes ; la commune a reçu, le 8 septembre 2018, un label en faveur de la protection de cette espèce en raréfaction.

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