Église Sainte-Marie d'Anglet dans les Pyrénées-Atlantiques

Patrimoine classé Patrimoine religieux Style labourdin Clocher-mur

Église Sainte-Marie d'Anglet

  • Place de l'Eglise
  • 64600 Anglet
Église Sainte-Marie dAnglet
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Église Sainte-Marie dAnglet
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Église Sainte-Marie dAnglet
Crédit photo : TONIODELBARRIO6464 - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une association cultuelle

Patrimoine classé

L'église Sainte-Marie, en totalité, située sur la parcelle n° 482, figurant au cadastre section BR : classement par arrêté du 21 septembre 2015

Origine et histoire de l'Église Sainte-Marie

Église Sainte-Marie d'Anglet, située dans les Pyrénées-Atlantiques, est une église catholique inscrite au titre des monuments historiques depuis 2014. Elle a été dessinée par l'architecte Pierre Fonterme et construite sous la direction de Charles Hébrard. Elle dépend du diocèse de Bayonne et appartient à la paroisse Louis-Édouard Cestac, qui regroupe les anciennes paroisses Sainte-Marie, Saint-Joseph et Saint-Michel d'Anglet.

Au XIXe siècle le quartier des Mailhouns se limitait à un hameau de maisons de pêcheurs, de paysans et d'ouvriers, le reste n'étant que dunes, vignes clairsemées et pins jusqu'au lac de Chiberta. Une chapelle, érigée en 1867 sur un terrain offert par Mme Cazères (née Lecaé) en haut de la falaise de la Chambre d'Amour, servait aux messes dominicales et dépendait alors de la paroisse Saint-Jean d'Anglet. Le développement du quartier au début du XXe siècle conduisit Monseigneur Gieure à créer une nouvelle paroisse et à élever la chapelle au rang d'église paroissiale en 1921, dont le premier curé fut l'abbé Rouquette. La paroisse était délimitée à l'ouest par les plages, au sud par Biarritz, à l'est par la ligne du tramway Bayonne-Anglet-Biarritz et au nord par la route de la Barre et le chemin de Chiberta. Devant l'insuffisance de la chapelle, le chanoine Maurice Sabès choisit un terrain plus au nord, à la limite des Cinq-Cantons, pour édifier une nouvelle église qui devait être comparable à celle de Saint-Léon. La première pierre fut bénie le 28 septembre 1930 par Monseigneur Gieure et la dédicace de l'édifice eut lieu le 11 septembre 1932. L'ancienne chapelle de la Chambre d'Amour fut démolie en 1946 afin d'élargir la route; sa croix fut érigée à son ancien emplacement, derrière le rond-point.

L'intérieur adopte un style labourdin basque teinté d'Art déco, avec deux rangées de tribunes de chaque côté et une contre-façade, selon une disposition qui, jusque dans les années 1970, plaçait traditionnellement les hommes dans les tribunes et les femmes avec les enfants en bas. Le maître-autel, très surélevé, est un remarquable ouvrage de menuiserie locale. Une maquette de morutier, ex-voto portant l'inscription "Jeune Française - Saint-Pierre-et-Miquelon, 1906", est suspendue à la voûte. Les fresques du chœur, réalisées par Berthe Grimard, représentent la Vierge en majesté présentant l'Enfant Jésus entouré de onze anges sur fond doré à la feuille d'or et ornées de lys, et des anges figurent également au-dessus des vitraux du chœur. Dans le transept se trouvent deux mosaïques de Mauméjean datées de 1938, l'une représentant le Sacré-Cœur à gauche, l'autre la fuite en Égypte à droite. L'église conserve un tableau de 1559 provenant de l'ancien séminaire de Bayonne, attribué à l'école de Raphaël; il représente une Vierge à l'Enfant ou, selon certains experts, le mariage mystique de sainte Catherine, figuré par l'Enfant qui semble tremper une plume dans un encrier tenu par un personnage en rouge, tandis que d'autres personnages apparaissent en arrière-plan. Les vitraux datent des années 1930-1940 et incluent notamment des représentations de Jeanne d'Arc et de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus (1940); ceux du chœur montrent, côté évangile, l'Adoration des mages, l'étoile de Bethléem et saint Pierre avec ses clefs, et côté épître la Crucifixion et saint Paul. Au deuxième étage, les vitraux figurent, à gauche, sainte Élisabeth de Hongrie, saint François Xavier, saint Martin et saint Maurice, patron du constructeur, et, à droite, saint Antoine, saint Louis rapportant la sainte Couronne d'épines, le curé d'Ars, sainte Marguerite-Marie et sainte Cécile près de l'orgue; derrière l'orgue apparaît saint Michel terrassant le démon. Les vitraux du premier étage présentent des blasons et des symboles des béatitudes.

L'orgue Mutin-Cavaillé-Coll, à deux claviers et vingt-et-un jeux, a été acquis par l'abbé Paul Iriart lorsque l'ancien séminaire de Bayonne fut confisqué et offert à la paroisse Sainte-Marie en 1914; il a ensuite été agrandi et légèrement modifié en 1975, et son buffet est en chêne. L'église, construite en pierre, mesure 12 mètres de largeur; la nef a une longueur de 21,35 mètres et le chœur mesure 13 mètres, l'édifice reposant sur des pièces maîtresses en béton armé et contreforts. Elle est coiffée d'un pignon triangulaire de style labourdin qui sert de clocher et abrite deux cloches nommées Marie-Claire et Joseph.

Liens externes