Église Sainte-Marie-Madeleine de Contes dans les Alpes-Maritimes

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise baroque

Église Sainte-Marie-Madeleine de Contes

  • 2-10 Rue Penchienatti 
  • 06390 Contes
Église Sainte-Marie-Madeleine de Contes
Église Sainte-Marie-Madeleine de Contes
Église Sainte-Marie-Madeleine de Contes
Église Sainte-Marie-Madeleine de Contes
Église Sainte-Marie-Madeleine de Contes
Église Sainte-Marie-Madeleine de Contes
Église Sainte-Marie-Madeleine de Contes
Église Sainte-Marie-Madeleine de Contes
Église Sainte-Marie-Madeleine de Contes
Église Sainte-Marie-Madeleine de Contes
Église Sainte-Marie-Madeleine de Contes
Église Sainte-Marie-Madeleine de Contes
Église Sainte-Marie-Madeleine de Contes
Église Sainte-Marie-Madeleine de Contes
Église Sainte-Marie-Madeleine de Contes
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

2e moitié XVIe siècle

Patrimoine classé

Eglise : inscription par arrêté du 1er juin 1943

Origine et histoire de l'Église Sainte-Marie-Madeleine

L'église Sainte-Marie-Madeleine est une église catholique située dans la commune de Contes, dans le département des Alpes-Maritimes. Elle a été ouverte aux fidèles en 1575 ; avant cette date, seul subsistait, à cet emplacement, une petite chapelle du castrum dont la porte est encore visible à droite de l’entrée principale. Après la grande crue du Paillon qui détruisit l’église paroissiale en 1530, le parlement contois décida la construction d’une vaste église à trois nefs. L’édifice primitif a été remanié à plusieurs reprises : en 1666 le chœur fut reconstruit et la dernière tour du vieux rempart datant du XIIIe siècle fut intégrée et transformée en clocher. Les défunts étaient inhumés sous la crypte jusqu’au XVIIIe siècle. La façade a fait l’objet de restaurations en 1934 et 1966. L’église est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 1er juin 1943.

Le mobilier comprend six autels dans les nefs latérales, ornés de retables et de tableaux. On y trouve notamment un tableau de saint Antoine de Padoue et les trois archanges attribué à l’artiste niçois Guiglielmo Thaone vers 1730, ainsi qu’un retable de sainte Marie-Madeleine attribué à François Bréa vers 1550 : il s’agit d’un polyptyque à vingt compartiments organisés autour d’une statue plus récente de sainte Hélène, avec, parmi les panneaux, saint Pierre et saint Jean-Baptiste à gauche, saint Véran et saint Roch à droite, des scènes supérieures montrant sainte Pétronille, sainte Catherine d’Alexandrie, le Père éternel au centre, sainte Lucie et sainte Marthe, des bandes latérales présentant saint Christophe portant l’Enfant Jésus, saint Georges terrassant le dragon, saint Honorat, saint François, saint Laurent et saint Maur, et une prédelle illustrant cinq épisodes de la vie de sainte Marie-Madeleine. Parmi les autres retables et tableaux figurent un tableau de saint Joseph agonisant, un retable intitulé Père de Pitié et Âmes du Purgatoire par Guiglielmo Thaone (vers 1730), et le retable du Rosaire réalisé en 1667 par le maître fustier de Grasse Eustache Oubley, centré sur une Vierge en ronde-bosse entourée de deux anges (ces sculptures ont été volées en 1998) et illustrant les quinze mystères. L’autel du Saint-Esprit abrite un tableau de la Pentecôte de Laurent Gastaldi de Triora, réalisé entre 1660 et 1670 d’après une œuvre de Luca Cambiaso, et le maître-autel présente un retable du Saint-Sacrement en bois doré datant du XVIIe siècle.

L’orgue de l’église a été réalisé en 1873 par le facteur piémontais Frederico Valoncini, installé à Nice. L’instrument a été restauré à partir de 2008 par l’entreprise Brondino-Vegezzi-Bossi de Centallo ; la décoration a été restituée par Martine Perrenoud et Alice Quoirin selon le plan de polychromie de Pierre Sibieude, et l’orgue a été inauguré en 2010. Il comporte un clavier unique de 56 touches, un pédalier de 18 touches, vingt manettes de registres et 435 tuyaux répartis en six jeux de basses et sept jeux d’aigus, ainsi que des accessoires sonores tels que clochettes, grosse caisse, cymbales et tambour militaire.

Liens externes