Église Sainte-Marie-Madeleine de Coursegoules dans les Alpes-Maritimes

Patrimoine classé Patrimoine religieux Art roman provençal

Église Sainte-Marie-Madeleine de Coursegoules

  • 4 Rue de la Clastre
  • 06140 Coursegoules
Église Sainte-Marie-Madeleine de Coursegoules
Église Sainte-Marie-Madeleine de Coursegoules
Église Sainte-Marie-Madeleine de Coursegoules
Église Sainte-Marie-Madeleine de Coursegoules
Église Sainte-Marie-Madeleine de Coursegoules
Église Sainte-Marie-Madeleine de Coursegoules
Église Sainte-Marie-Madeleine de Coursegoules
Église Sainte-Marie-Madeleine de Coursegoules
Église Sainte-Marie-Madeleine de Coursegoules
Église Sainte-Marie-Madeleine de Coursegoules
Église Sainte-Marie-Madeleine de Coursegoules
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1700
1800
1900
2000
XIIe siècle
Construction initiale
XVIIe siècle
Agrandissement et modifications
XIXe siècle
Restauration et exhaussement
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise (cad. B 475) : inscription par arrêté du 5 février 1982

Personnages clés

Antoine Godeau Évêque ayant rapporté l'agrandissement de l'église en 1654.
Louis Bréa Peintre attribué du retable de saint Jean-Baptiste.
Napoléon III A offert un ciboire en 1864.

Origine et histoire de l'Église Sainte-Marie-Madeleine

L'église Sainte-Marie-Madeleine est une église catholique située à Coursegoules, dans les Alpes-Maritimes. Les datations divergent : certains attribuent sa construction au XIIe siècle dans un style roman provençal, d'autres à la seconde moitié du XIIIe siècle. À l'origine, l'édifice comportait une nef unique de trois travées se terminant par un chœur semi-circulaire voûté en cul-de-four. Sous l'église se trouvent plusieurs caveaux ou catacombes ; certains éléments évoquent des tombeaux des VIIIe-IXe siècles, suggérant qu'elle a été édifiée sur un bâtiment antérieur. L'abside a été surélevée et son mur doublé au cours de la seconde moitié du XIVe siècle pour former une tour de flanquement de l'enceinte du village. Une seconde surélévation, attribuée soit à la fin du XVIe siècle soit à la première moitié du XVIIe siècle, a été percée de meurtrières de fusillade. L'édifice a été agrandi par l'ajout de deux collatéraux au troisième quart du XVIIe siècle ; la date 1658 est gravée sur le collatéral sud. L'évêque Antoine Godeau, lors de sa visite pastorale de 1654, rapporte que l'église avait été « agrandie de deux ailes, embellie et bien blanchie ». Le clocher est mentionné en 1715 et la sacristie a fait l'objet de travaux en 1726 ; la toiture a été exhaussée après 1846. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques le 5 février 1982, restauré en 2007 et a reçu des cloches fondues en 2008. Le mobilier, autrefois important, s'est réduit au fil des siècles ; la base Palissy recense les pièces conservées. Le mobilier comprend notamment une croix processionnelle du XVIe siècle en cuivre argenté, un ciboire en argent probablement du XVIe siècle, un plat à offrandes et un ciboire offert par Napoléon III en 1864. Le retable de saint Jean-Baptiste, attribué à Louis Bréa et daté autour de 1500, a été volé en 1999 et remplacé par une reproduction. On trouve aussi des vitraux représentant Notre-Dame de la Salette (chapelle de droite) et la Sainte Famille (chapelle de gauche), ainsi que la reproduction du retable de Bréa. Les dimensions principales sont : longueur totale 21,10 m, largeur de la nef 5,30 m, largeur totale 14,70 m, hauteur de la nef 8,20 m et hauteur du clocher 18,40 m.

Liens externes