Origine et histoire de l'Église Sainte-Marie-Madeleine
L'édifice, de plan rectangulaire et voûté, remonte au XVe siècle mais a probablement été commencé au XIVe. La nef est éclairée par des baies ogivales. Le mur du sanctuaire est occupé par un retable monumental. Le clocher, accolé au sud à la première travée occidentale de la nef, s'élève en tour carrée au‑dessus du comble. À ce niveau, un encorbellement formé de quatre assises continues de grands cavets crée une galerie assez large. Depuis une base carrée, transformée en octogone par l'abattement triangulaire des quatre angles, se développe l'étage intermédiaire entre la tour carrée et les deux derniers étages octogonaux. Ces deux étages supérieurs sont les seuls ajourés, chaque pan de l'octogone comportant une fenêtre. Ces fenêtres, qui comportaient des meneaux et des réseaux, sont pour l'essentiel détruites aujourd'hui. En arrière de la galerie, sur chaque angle abattu, se dresse un pinacle quadrangulaire terminé par un pyramidon. À la suite du clocher se situent deux chapelles occupant deux travées de contreforts. À la façade latérale nord de la nef, à partir de la travée du sanctuaire, sont adossées trois chapelles, dont l'une sert de sacristie. L'église a été rebâtie au début du deuxième quart du XVIe siècle pour Jean de Cardaillac, abbé de Belleperche ; les voûtes ont été achevées en 1530. Elle a été partiellement détruite en 1561, restaurée en 1607 (la nature précise des travaux est incertaine) et a fait l'objet de restaurations de 1923 à 1972.
