Église Sainte-Marie-Madeleine de Maignelay à Maignelay-Montigny dans l'Oise

Patrimoine classé Patrimoine religieux Architecture gothique flamboyant

Église Sainte-Marie-Madeleine de Maignelay

  • 1 Rue de l'Église
  • 60420 Maignelay-Montigny
Église Sainte-Marie-Madeleine de Maignelay
Église Sainte-Marie-Madeleine de Maignelay
Église Sainte-Marie-Madeleine de Maignelay
Église Sainte-Marie-Madeleine de Maignelay
Église Sainte-Marie-Madeleine de Maignelay
Église Sainte-Marie-Madeleine de Maignelay
Église Sainte-Marie-Madeleine de Maignelay
Église Sainte-Marie-Madeleine de Maignelay
Église Sainte-Marie-Madeleine de Maignelay
Église Sainte-Marie-Madeleine de Maignelay
Église Sainte-Marie-Madeleine de Maignelay
Église Sainte-Marie-Madeleine de Maignelay
Église Sainte-Marie-Madeleine de Maignelay
Crédit photo : JM BACCIOCHINI - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1498-1516
Construction de l'église
1516
Consécration de l'église
1861
Construction du clocher
1862
Classement historique
27 décembre 1973
Acte de vandalisme
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise de Maignelay : classement par liste de 1862

Personnages clés

Louis d'Halluin Seigneur de la ville et maître des cérémonies du roi de France, responsable de la construction de l'église.
Pierre Tristan et Jeanne Caron Personnages représentés sur une dalle funéraire gravée du XVIe siècle.

Origine et histoire de l'Église Sainte-Marie-Madeleine de Maignelay

L'église Sainte-Marie-Madeleine de Maignelay se situe au centre-ville de Maignelay-Montigny, dans le département de l'Oise, et dépend de la paroisse Saint-Martin du Plateau Picard. Elle a été édifiée par Louis d'Halluin, seigneur de la ville entre 1498 et 1516, et consacrée en 1516. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1862. L'entrée se fait par un porche monumental à trois arcades élevé en l'honneur de Louis d'Halluin, maître des cérémonies du roi de France pendant les guerres d'Italie, et de ses successeurs élevés à la dignité ducale. Le clocher date de 1861. À l'intérieur, les voûtes du chœur présentent une sculpture de style flamboyant. Sur la gauche du chœur se trouvent deux chapelles superposées et un retable en bois doré, daté de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle, qui a été fortement endommagé lors d'actes de vandalisme le 27 décembre 1973. Seize éléments du mobilier ainsi que l'ensemble des bancs sont inscrits ou classés au titre des monuments historiques. Parmi ces pièces figurent soixante-dix bancs de fidèles de la seconde moitié du XVIIe siècle ; une statue du « Christ jardinier » (XVIe siècle) ; une statue représentant l'ange de l'Annonciation (XVe siècle) ; deux anges portant les instruments de la Passion (dernier quart du XVe siècle) ; les fonts baptismaux en cuve à infusion (XIIIe siècle) ; la piscine baptismale, le lavabo en niche et une armoire eucharistique (XVIe siècle) ; trois verrières des baies n°0, 3 et 4 ornées d'anges et d'un pélican (premier quart du XVIe siècle) ; le retable de la Passion (premier quart du XVIe siècle) ; deux vantaux (première moitié du XVIe siècle) ; une dalle funéraire gravée représentant Pierre Tristan et Jeanne Caron (second quart du XVIe siècle) ; un monument funéraire (XVIe siècle) et une cloche du XVIe siècle.

Liens externes