Construction de l'église 1498-1516 (≈ 1507)
Édification de l'église par Louis d'Halluin, seigneur de la ville.
1516
Consécration de l'église
Consécration de l'église 1516 (≈ 1516)
L'église Sainte-Marie-Madeleine est consacrée.
1861
Construction du clocher
Construction du clocher 1861 (≈ 1861)
Édification du clocher de l'église.
1862
Classement historique
Classement historique 1862 (≈ 1862)
L'église est classée au titre des monuments historiques.
27 décembre 1973
Acte de vandalisme
Acte de vandalisme 27 décembre 1973 (≈ 1973)
Le retable en bois doré est fortement endommagé.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise de Maignelay : classement par liste de 1862
Personnages clés
Louis d'Halluin
Seigneur de la ville et maître des cérémonies du roi de France, responsable de la construction de l'église.
Pierre Tristan et Jeanne Caron
Personnages représentés sur une dalle funéraire gravée du XVIe siècle.
Origine et histoire de l'Église Sainte-Marie-Madeleine de Maignelay
L'église Sainte-Marie-Madeleine de Maignelay se situe au centre-ville de Maignelay-Montigny, dans le département de l'Oise, et dépend de la paroisse Saint-Martin du Plateau Picard. Elle a été édifiée par Louis d'Halluin, seigneur de la ville entre 1498 et 1516, et consacrée en 1516. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1862. L'entrée se fait par un porche monumental à trois arcades élevé en l'honneur de Louis d'Halluin, maître des cérémonies du roi de France pendant les guerres d'Italie, et de ses successeurs élevés à la dignité ducale. Le clocher date de 1861. À l'intérieur, les voûtes du chœur présentent une sculpture de style flamboyant. Sur la gauche du chœur se trouvent deux chapelles superposées et un retable en bois doré, daté de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle, qui a été fortement endommagé lors d'actes de vandalisme le 27 décembre 1973. Seize éléments du mobilier ainsi que l'ensemble des bancs sont inscrits ou classés au titre des monuments historiques. Parmi ces pièces figurent soixante-dix bancs de fidèles de la seconde moitié du XVIIe siècle ; une statue du « Christ jardinier » (XVIe siècle) ; une statue représentant l'ange de l'Annonciation (XVe siècle) ; deux anges portant les instruments de la Passion (dernier quart du XVe siècle) ; les fonts baptismaux en cuve à infusion (XIIIe siècle) ; la piscine baptismale, le lavabo en niche et une armoire eucharistique (XVIe siècle) ; trois verrières des baies n°0, 3 et 4 ornées d'anges et d'un pélican (premier quart du XVIe siècle) ; le retable de la Passion (premier quart du XVIe siècle) ; deux vantaux (première moitié du XVIe siècle) ; une dalle funéraire gravée représentant Pierre Tristan et Jeanne Caron (second quart du XVIe siècle) ; un monument funéraire (XVIe siècle) et une cloche du XVIe siècle.