Église Sainte-Marie-Madeleine de Mézières-en-Brenne dans l'Indre

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Sainte-Marie-Madeleine de Mézières-en-Brenne

  • 15 Rue de l'Église
  • 36290 Mézières-en-Brenne
Église Sainte-Marie-Madeleine de Mézières-en-Brenne
Église Sainte-Marie-Madeleine de Mézières-en-Brenne
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Église Sainte-Marie-Madeleine de Mézières-en-Brenne
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Église Sainte-Marie-Madeleine de Mézières-en-Brenne
Crédit photo : Jean FAUCHEUX - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIVe siècle

Patrimoine classé

L'église : classement par liste de 1862

Origine et histoire de l'Église Sainte-Marie-Madeleine

L'église Sainte‑Marie‑Madeleine de Mézières‑en‑Brenne (Indre), située dans la région naturelle de la Brenne, dépend de l'archidiocèse de Bourges. Fondée comme collégiale par Alix de Brabant, elle fut consacrée en 1339. Alix de Brabant, héritière de la seigneurie de Mézières, avait choisi l'église pour sa sépulture. L'édifice primitif du XIVe siècle présente une nef unique sans bas‑côtés, terminée par une abside à trois pans et un berceau brisé lambrissé soutenu par des poutres peintes. Deux chapelles ont été ajoutées aux XVe et XVIe siècles : une chapelle nord liée à la sépulture de Louis d'Anjou‑Mézières, dont la construction était engagée en 1489, et la chapelle sud dite « chapelle d'Anjou », fondée en 1543 et consacrée en 1559. La chapelle d'Anjou, plus vaste, est séparée de la nef par une clôture en pierre à balustres de style italianisant et voûtée avec des clés pendantes. Le porche d'entrée est richement orné : l'entrée principale comporte deux portes accouplées donnant sur un porche sculpté, des pilastres historiés, des figures fantastiques accompagnant les supports de grandes niches aujourd'hui vides, ainsi que des consoles superposées et des baldaquins dentelés abritant de nombreuses statuettes. Le clocher qui surmonte le portail se composait autrefois de trois aiguilles octogonales alignées sur la façade ; vers 1820 la flèche centrale fut remplacée par une charpente en bois et les deux pointes latérales furent supprimées. Les murs du chœur conservent des traces de peinture, ainsi que quelques fragments de décor figurant notamment un tétramorphe. L'église renferme un mobilier varié protégé par les monuments historiques : un bas‑relief en plâtre représentant Les Saintes Femmes au Tombeau du Christ par Jean‑Baptiste‑Jules Klagmann, un tableau de Dubrac représentant la Vierge à l'Enfant et saint Jean‑Baptiste (1834), vingt‑quatre stalles du premier quart du XVe siècle et un ostensoir du XIXe siècle réalisé par l'atelier Quillery de Tours. Les vitraux constituent l'un des éléments les plus remarquables : trois verrières de l'abside, réalisées pour la collégiale entre 1333 et 1339, et trois verrières de la chapelle d'Anjou du XVIe siècle, auxquelles s'ajoute une baie sur le mur nord de la nef, représentent les donateurs avec leurs familles et leurs saints patrons. Les verrières de l'abside montrent l'apparition du Christ à Marie‑Madeleine et la Crucifixion ; parmi les verrières figurent Jean III d'Harcourt en donateur et, dans la chapelle d'Anjou, des panneaux montrant Louis d'Anjou‑Mézières et ses fils présentés par saint Louis, Antoinette de Chabannes et ses filles présentées par saint Antoine, et Gabrielle de Mareuil et ses filles présentées par l'archange Gabriel. L'édifice connut une longue période de dégradation et plusieurs campagnes de restauration : devis et interventions sont signalés dans les années 1840, le porche dut être étayé en 1877, des travaux de maçonnerie et de couverture débutèrent en 1880, des réparations de charpente et de couverture eurent lieu en 1909, des reprises de maçonnerie en 1921‑1924, et la remise en plomb des vitraux fut confiée à Jean‑Jacques Grüber en 1937 après un examen par Paul Boeswillwald en 1928. L'église est classée au titre des monuments historiques depuis 1862.

Liens externes