Construction initiale 1137 (≈ 1137)
Édification de la première église dédiée à saint Fiacre.
XIIe siècle
Construction du chœur
Construction du chœur XIIe siècle (≈ 1250)
Édification du chœur de l'église actuelle.
XIIIe siècle
Ajout des fonts baptismaux
Ajout des fonts baptismaux XIIIe siècle (≈ 1350)
Création des fonts baptismaux à douze côtés ornés de bas-reliefs.
1909
Destruction du clocher
Destruction du clocher 1909 (≈ 1909)
Un ouragan fragilise le clocher, entraînant sa destruction en 1910.
1912
Reconstruction du clocher
Reconstruction du clocher 1912 (≈ 1912)
Reconstruction de la tour et du clocher grâce à Jean Richepin.
1932
Inscription du portail
Inscription du portail 1932 (≈ 1932)
Le portail roman est inscrit à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise Sainte-Marie-Madeleine (cad. AB 45) : inscription par arrêté du 13 juin 1991
Personnages clés
Louis VI
Roi de France ayant contribué à la création de la ville neuve de Montchauvet.
Jean Richepin
Romancier ayant contribué à la reconstruction de la tour et du clocher en 1912.
Jacques Loire
Artiste ayant réalisé les vitraux de l'église.
Origine et histoire de l'Église Sainte-Marie-Madeleine
L’église Sainte-Marie-Madeleine de Montchauvet est une église paroissiale située dans la commune de Montchauvet, dans le département des Yvelines, en France. Elle a été édifiée à partir de 1137 dans la ville neuve créée par Louis VI et le comte de Montfort. Une première église, dédiée à saint Fiacre, fut construite dès 1137 ; le chœur et la nef datent des XIIe et XIIIe siècles, le portail étant d’époque postérieure. Après la destruction de cette première église, une seconde construction lui fut adjointe et dédiée à sainte Marie-Madeleine. En 1909, un ouragan fragilise le clocher primitif déjà en mauvais état ; le maire, avec l’accord du sous-préfet de Mantes, fait dynamiter ce clocher le 25 mai 1910, mais sa chute provoque l’effondrement de la voûte de la nef. Le romancier Jean Richepin s’élève contre cet acte et contribue à la reconstruction de la tour et du clocher en 1912, tandis que la destruction de la nef se poursuit dans les années suivantes. De la nef subsistent seulement les murs latéraux ; le culte est désormais célébré dans le transept et le chœur. Le portail roman situé au nord est inscrit à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 3 juin 1932. Les vitraux sont l’œuvre de Jacques Loire. L’église conserve également des fonts baptismaux du XIIIe siècle, à douze côtés et ornés de bas-reliefs.