Église Sainte-Marie-Madeleine de Rennes-le-Château dans l'Aude

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise romane

Église Sainte-Marie-Madeleine de Rennes-le-Château

  • Rue de l'Église
  • 11190 Rennes-le-Château
Église Sainte-Marie-Madeleine de Rennes-le-Château
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Crédit photo : Zartosht - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise (cad. A 8) : inscription par arrêté du 26 juillet 1994

Origine et histoire de l'Église Sainte-Marie-Madeleine

L’église Sainte‑Marie‑Madeleine se dresse à Rennes‑le‑Château, dans l’Aude, et constitue le seul témoin conservé de ce site historique. Elle figure dans les inventaires de l’ordre de Saint‑Jean de Jérusalem en 1185 et était à l’origine la chapelle des comtes du Razès. Partiellement détruite lors des guerres de Religion, l’édifice était délabré au XIXe siècle et a fait l’objet d’importants travaux de restauration à la fin du même siècle sous l’impulsion de l’abbé Bérenger Saunière. Selon les récits liés à ces travaux, Saunière aurait découvert des parchemins, un tombeau et un trésor, éléments à l’origine de la légende de Rennes‑le‑Château. L’abbé est également responsable du décor de style sulpicien et du mobilier qui subsistent aujourd’hui. L’église a été inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 26 juillet 1994. Le 23 avril 2017, une personne a endommagé plusieurs décors intérieurs, dont la statue d’Asmodée et le bas‑relief de l’autel de Marie‑Madeleine; elle a ensuite été interpellée par la gendarmerie. Architecturale­ment, l’édifice présente une nef unique prolongée par un chevet semi‑circulaire orienté; la nef est couverte d’une voûte en berceau plein cintre et le chœur, séparé par un arc diaphragme, est voûté en cul‑de‑four. Des cloisons de briques, ajoutées au XIXe siècle pour régulariser l’édifice primitif, sont couronnées d’un crénelage sur modillons. L’ensemble intérieur a conservé le décor peint réalisé en 1897 par l’entreprise Castex, avec faux appareil sur les murs, médaillons et frises sur piliers et doubleaux, et une voûte céleste bleue étoilée dans le chœur. À l’extérieur, seuls les percement des ouvertures et l’aménagement de l’entrée relèvent de transformations notables du XIXe siècle. Dans la dernière travée au sud s’ouvre la porte d’entrée en grès, en plein cintre, à clé saillante armoriée, dont le vocabulaire ornemental reprend des éléments de la Renaissance; au‑dessus, un tympan en terre cuite abrite une statue de Marie‑Madeleine. Les rampants de toiture qui encadrent le tympan sont ornés d’antéfixes en céramique vernissée jaune. Contre le mur nord s’élève le clocher : ses baies géminées en plein cintre témoignent d’une origine médiévale, tandis que la partie supérieure, qui sert aujourd’hui de chambre des cloches, résulte d’une campagne de construction plus récente. Le chevet est rythmé par des bandes lombardes et l’extérieur porte une litre funéraire; le presbytère prolonge la façade et l’intègre. Au porche, les armoiries du pape Léon XIII accompagnées de la devise Lumen in coelo surmontent une inscription biblique en latin, Terribilis est locus iste, suivie de l’affirmation Domus mea domus orationis vocabilis; le fronton encadré de céramiques jaunes porte la statue de Marie‑Madeleine avec l’inscription In hoc signo vinces et, sous elle, une citation de l’Office des Saintes Femmes que l’abbé Saunière faisait connaître. À gauche de l’entrée, une figure ailée dite Asmodée soutient un bénitier en forme de coquille; elle s’appuie sur un socle sculpté de deux griffons et d’anges, surmonté d’inscriptions. Les murs intérieurs sont couverts de peintures en relief de style populaire; le sol a été dallé en damier noir et blanc et l’église conserve les stations du chemin de croix. Le fond de la nef est occupé par une grande fresque au‑dessus du confessionnal et par une ronde‑bosse appelée « Mont des béatitudes » ou « Christ sur la montagne fleurie », figurant un Christ en gloire entouré d’un groupe de personnages. La nef est animée par plusieurs statues — Asmodée, saint Jean‑Baptiste, saint Roch, sainte Germaine de Pibrac, saint Antoine l’Ermite, sainte Marie‑Madeleine, saint Antoine de Padoue, saint Joseph et la Vierge — ainsi que par un autel de style roman en terre cuite avec ciborium peint; l’abside porte une voûte bleue étoilée et les vitraux sont l’œuvre du maître‑verrier Henri Feur. Certains chercheurs et amateurs de la légende interprètent divers éléments décoratifs et sculptés comme des symboles hermétiques liés au trésor et aux milieux occultistes, interprétations qui ont nourri la renommée et les controverses autour de l’église.

Liens externes