Église Sainte-Maure de Sainte-Maure dans l'Aube

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Sainte-Maure de Sainte-Maure

  • 70-128 Route de Méry
  • 10150 Sainte-Maure
Église Sainte-Maure de Sainte-Maure
Église Sainte-Maure de Sainte-Maure
Église Sainte-Maure de Sainte-Maure
Église Sainte-Maure de Sainte-Maure
Église Sainte-Maure de Sainte-Maure
Église Sainte-Maure de Sainte-Maure
Église Sainte-Maure de Sainte-Maure
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Église Sainte-Maure de Sainte-Maure
Église Sainte-Maure de Sainte-Maure
Église Sainte-Maure de Sainte-Maure
Église Sainte-Maure de Sainte-Maure
Église Sainte-Maure de Sainte-Maure
Église Sainte-Maure de Sainte-Maure
Église Sainte-Maure de Sainte-Maure
Église Sainte-Maure de Sainte-Maure
Crédit photo : Charles Fichot (1817–1903) Autres noms Michel-Char - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

1er quart XVIe siècle, 4e quart XVIe siècle

Patrimoine classé

Eglise : classement par arrêté du 20 avril 1931

Origine et histoire de l'Église Sainte-Maure

L'église Sainte-Maure est une église catholique située dans la commune de Sainte-Maure, dans le département de l'Aube. Elle dépendait du Grand-doyenné de Troyes et fut élevée en prieuré-cure, ayant Vanne comme succursale. La cure fut donnée à l'abbaye Saint-Martin-ès-Aires par l'évêque Haïce et confirmée en 1194 ; l'église était initialement dédiée à Barthelémi. Elle est le centre d'un pèlerinage local et, le 22 septembre, jour de sa fête, les moines de l'abbaye Saint-Loup de Troyes conduisaient une procession de Troyes à Sainte-Maure. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1931. Parmi les prieurs-curés connus figurent Jean (1262), Félix Hardy (1421), également abbé de Saint-Martin, Jean Chevreau (1466), Pierre Bocquet (1508), Pierre Terillon (1549), Jean Thévignon (1570), Louis Margoulais (1600), trésorier de Saint-Martin, Joras Baudouin (date non précisée), Joachim Collinet (1613), Antoine Barrois (après 1629), Jean Nortas (1629), également prieur conventuel de Saint-Martin, André Cauchon (1661), trésorier de Saint-Martin, N. Séguineau (1728) et Etienne Audrs (1761). L'édifice, daté du XVIe siècle, est bâti sur un plan de croix latine ; son abside est à cinq pans, sa nef comporte quatre travées et le transept trois travées. Le mobilier est important : on y remarque une grille de chœur du XVIIIe siècle, une litre funéraire comportant des blasons et des fonts baptismaux. Les verrières comprennent notamment la baie 6 représentant le Jugement de Salomon, la baie 8 qui figure un Arbre de Jessé réalisé par Linard Gontier et la baie 7 où apparaissent le donateur et saint Jean‑Baptiste. Parmi les tableaux et panneaux, on trouve un Christ en croix du XVIIe siècle, deux panneaux en bois du XVIe siècle représentant la Nativité et la Fuite en Égypte, deux panneaux peints montrant le Mariage de Marie et les Apôtres au tombeau de Marie, ainsi qu'une Présentation de la Vierge au Temple attribuée à l'école de Jacques de Létin. La chaire et les stalles ont été sculptées par François Joseph Valtat. Les éléments lapidaires et objets d'intérêt comprennent un sarcophage de la sainte, la dalle Isabiaus Creissart, la dalle de Jean et Isabelle, un siège curial et des détails remarquables de la tribune.

Liens externes