Église Sainte-Radegonde de Giverny dans l'Eure

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane et gothique

Église Sainte-Radegonde de Giverny

  • Rue Claude Monet
  • 27620 Giverny
Église Sainte-Radegonde de Giverny
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Crédit photo : Theoliane - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIe siècle, XVe siècle

Patrimoine classé

L'église en totalité (cad. C 1247) : inscription par arrêté du 16 avril 2009

Origine et histoire de l'Église Sainte-Radegonde

L'église Sainte‑Radegonde de Giverny, située dans l'Eure, est d'origine romane. La nef est construite en maçonnerie de silex et de calcaire, avec des parties en opus spicatum attribuées aux XIe‑XIIe siècles ; le pignon ouest en pierre de taille remonte au XVe siècle. Un transept long présente un grand pignon au sud et un pignon moins saillant au nord ; la tourelle d'escalier du clocher polygonal occupe la partie ouest et le clocher est établi à la croisée du transept. La croisée, de plan carré, repose sur quatre piliers qui reçoivent les retombées des croisées d'ogives, et le chœur hémi‑cylindrique se termine par une abside en cul‑de‑four attribuée aux XIe‑XIIe siècles. L'abside, la partie la plus ancienne, est semi‑circulaire et voûtée en cul‑de‑four ; à l'extérieur elle présente des modillons à sujets grotesques du XIe siècle. Le reste de l'édifice appartient aux XVe et XVIe siècles ; les bas‑côtés sont éclairés par des fenêtres à meneaux de style Renaissance et flamboyant. La nef est couverte d'une voûte lambrissée et le mur septentrional est flanqué d'une tourelle octogonale à toit pointu ; le clocher, coiffé d'une flèche octogonale, se situe entre la nef et le chœur. Le mobilier et la statuaire couvrent plusieurs siècles : le maître‑autel en bois peint date du XVIIe siècle et une peinture contemporaine représente la Transfiguration. Dans le chœur, une statue en pierre de sainte Radegonde et une statue de saint Roch, également du XVIIe siècle, encadrent l'autel. Au bas‑côté sud, au‑dessus de l'autel, se trouve une grande statue en bois de saint Jean‑Baptiste du XVIIIe siècle, et sur le mur de ce bas‑côté une statue en pierre du XVIe siècle représente saint Quentin supplicié. Le bas‑côté nord abrite une peinture de l'Annonciation du XIXe siècle et, dans une niche, une Vierge à l'Enfant en pierre du XIVe siècle. Près de l'entrée latérale, on voit une statue polychrome en pierre du XIVe siècle représentant saint Louis d'Anjou. Des fragments sculptés ont été retrouvés : une statue décapitée du XIVe siècle, sans doute mutilée pendant la période révolutionnaire, des fragments du XVIe siècle représentant saint Nicolas et sainte Barbe, et le fragment d'un personnage assis du XIIIe siècle. Un christ en bois, fixé sur la poutre de gloire et daté de 1654, était initialement entouré de la Vierge et de saint Jean. Le clocher renferme une grosse et une petite cloche, bénites par le doyen Damoiseau d'Ecos, nommées Adèle Amélie et Jeanne Emma ; elles ont été fondues par souscription municipale en 1861 par A. Hilderrand, fondeur de l'empereur Napoléon III. L'église fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 2009, après une inscription partielle en 1927. Le cimetière qui entoure l'édifice contient la tombe du peintre Claude Monet et de sa famille. Les façades offrent une vue générale marquée par la tourelle octogonale côté nord‑ouest et des détails tels que la baie gothique rayonnante et les modillons de l'abside.

Liens externes