Église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus de Metz en Moselle

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise moderne

Église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus de Metz

  • Rue de Verdun
  • 57000 Metz
Église Sainte-Thérèse-de-lEnfant-Jésus de Metz
Église Sainte-Thérèse-de-lEnfant-Jésus de Metz
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Église Sainte-Thérèse-de-lEnfant-Jésus de Metz
Église Sainte-Thérèse-de-lEnfant-Jésus de Metz
Crédit photo : Fab5669 - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une association cultuelle

Période

XXe siècle

Patrimoine classé

Eglise, y compris la flèche (cad. 33 595/235) : classement par arrêté du 17 novembre 1998

Origine et histoire de l'Église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus

L'église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus est un lieu de culte catholique situé place Philippe-de-Vigneulles, dans le quartier de la Nouvelle Ville à Metz, érigée sur l'emplacement de l'ancienne abbaye Saint-Arnould. Conçue par l'architecte parisien Roger-Henri Expert en collaboration avec l'architecte messin Théophile Dedun, elle succède à un projet néo-byzantin antérieur et illustre les débats entre courant historisciste et moderniste qui traversaient la période. Les travaux, engagés à la fin des années 1930, ont été interrompus par la Seconde Guerre mondiale ; pendant l'occupation, les autorités nazies envisagèrent de démolir les parties basses en béton armé déjà coulées, projet qui ne fut pas mené à terme. Les travaux ont repris après la guerre et l'édifice a été achevé et consacré le 9 mai 1954. L'église présente une silhouette de carène renversée qui s'achève par une abside semi-circulaire flanquée de trois absidioles basses. Sa volumétrie repose sur l'emploi de portiques en béton armé décoffré et sur seize piliers obliques inclinés de 9 degrés qui se rejoignent par couples. L'édifice mesure 78 mètres de long, 25 mètres de large et atteint 30 mètres de hauteur. Les vastes claustras de la nef comprennent mille mètres carrés de vitraux réalisés par le peintre Nicolas Untersteller, qui y illustre la vie de sainte Thérèse et les principales activités de la région selon une technique personnelle. La flèche, élevée en 1963 par l'architecte André Remondet, donne à l'ensemble son aspect actuel et se présente comme un grand mât symbolique. Dès les années 1980, des dégradations des parements extérieurs, en particulier des claustras, ont été constatées. Une première phase de restauration a été engagée en 1989 ; la tranche relative aux enduits de parement et au traitement des armatures en acier a été menée par l'architecte Jean-Louis Jolin entre 1989 et 1999. L'arrêté de classement au titre des monuments historiques du 17 novembre 1998 complexifie aujourd'hui les mesures de conservation.

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