Fondation du monastère Fin du XIIIe siècle (≈ 1395)
Le monastère des Carmes fut fondé entre 1280 et 1282.
1482
Construction des murs
Construction des murs 1482 (≈ 1482)
Certains murs de l'église paraissent dater de cette année.
XVe siècle
Construction du clocher
Construction du clocher XVe siècle (≈ 1550)
Le clocher et le chœur ont été construits durant ce siècle.
1838
Effondrement de la façade
Effondrement de la façade 1838 (≈ 1838)
L'ouverture d'une porte dans la façade nord a entraîné son effondrement.
1845
Reconstruction de l'église
Reconstruction de l'église 1845 (≈ 1845)
L'église a été reconstruite et inaugurée en juillet 1845.
1941
Reconstruction de la sacristie
Reconstruction de la sacristie 1941 (≈ 1941)
La sacristie a été reconstruite et complétée d'annexes latérales.
1946
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 1946 (≈ 1946)
L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques le 27 février.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise Sainte-Thérèse ou des Carmes : inscription par arrêté du 27 février 1946
Personnages clés
Raymond Lagarrigue
Peintre ayant réalisé des tableaux pour l'église entre 1847 et 1869.
Dominique Larré
Artiste ayant réalisé des fresques pour les voûtes de l'église en 1863.
Origine et histoire de l'Église Sainte-Thérèse
L'église Sainte-Thérèse, autrefois église des Carmes, se situe à Tarbes (Hautes-Pyrénées), dans le centre-ville, au nord de la halle du Marcadieu, à l'extrémité est de la rue du Maréchal-Foch. Le monastère des Carmes fut fondé à la fin du XIIIe siècle (les sources indiquent 1280 et 1282) ; certains murs de l'église paraissent dater de 1482 et le clocher ainsi que le chœur sont du XVe siècle. La nef unique est voûtée en berceau brisé et divisée en cinq travées par des pilastres et des doubleaux. Le chœur, de plan intérieur demi-circulaire et extérieur polygonal, est couvert d'une voûte sur croisées d'ogives formant une étoile. Au sud, de hautes baies, aujourd'hui murées et remplacées par des fenêtres plus petites, devaient initialement éclairer la nef ; des baies identiques ont été percées dans le mur nord, qui était primitivement aveugle. Le clocher, situé au sud-ouest, se compose d'une tour passant d'un plan carré à l'octogone ; les angles du carré sont amortis par de hauts pinacles et l'étage se termine par une galerie en encorbellement. Au‑dessus s'élève une tourelle ajourée abritant le beffroi, surmontée d'une flèche en briques ornée de crochets et d'arêtes. Après la Révolution, l'église fut transformée en magasin à fourrage ; en 1838 l'ouverture d'une porte dans la façade nord entraîna son effondrement et l'édifice fut reconstruit en mars 1845. La nouvelle église, inaugurée en juillet 1845, devint paroissiale et prit le nom d'église Sainte-Thérèse d'Avila. Malgré de nombreuses transformations, l'édifice présente une grande homogénéité résultant de l'adjonction soignée des parties reconstruites sur les éléments médiévaux conservés. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques le 27 février 1946. La sacristie, construite au XIXe siècle en continuité du chevet polygonal, a été reconstruite en 1941 et complétée d'annexes latérales, l'ensemble ayant été remodelé dans un style Art déco. L'intérieur conserve des tableaux de Raymond Lagarrigue (réalisés entre 1847 et 1869) ; en mars 1863 des boiseries gothiques furent posées autour du chœur et des fresques de Dominique Larré ornèrent les voûtes. Ces fresques furent recouvertes en 1969 puis restaurées en 2012. La documentation et les illustrations disponibles comprennent une galerie d'images montrant notamment des vues de l'église et du clocher, ainsi que des références et liens vers des ressources patrimoniales et architecturales.