Origine et histoire
L'église Sainte‑Thérèse du Val‑Vert, au Puy‑en‑Velay (Haute‑Loire), a été édifiée au début des années 1960 par l'architecte dijonnais Jacques Prioleau et réalisée par l'entreprise Lachaume. Implantée dans un nouveau quartier au sud de la ville, elle surprit à l'époque par la modernité de son architecture. Précédée d'un cloître et d'un campanile, l'édifice est accolé à un clocher carré ajouré et s'organise sur trois niveaux afin de tenir compte de la dénivellation du terrain. Les façades en béton brut, non porteuses, laissent une large place aux verrières dessinées par Léon Zack. L'édifice repose sur quatre piliers en béton qui soutiennent une charpente en fer et une couverture en cuivre. Le sol est dallé d'ardoise et le plafond ainsi que les parois latérales sont revêtus de lambris de pin. Outre les verrières, Léon Zack a également dessiné le panneau de batik qui couvre le fond du chœur. Le sculpteur Philippe Kaeppelin a conçu et réalisé une grande partie du mobilier et des éléments décoratifs intérieurs : la cuve baptismale en granit noir, l'autel en granit gravé et orné d'un bas‑relief en étain, les bénitiers, deux vitraux, le Christ de gloire en cuivre brut, le tabernacle à porte de bronze doré, la porte de la réserve baptismale et d'autres bas‑reliefs. À l'entrée, un patio arboré précède le sanctuaire ; il est entouré du baptistère, du dépôt mortuaire et d'une chapelle dédiée à Sainte‑Thérèse. Un petit fragment de la piscine probatique de Jérusalem, rapporté par M. Lachaume, a été incrusté dans un mur du baptistère. L'ensemble de l'église est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 14 juin 2002.