Église Saints-Pierre-et-Paul d'Arville en Seine-et-Marne

Patrimoine classé Clocher en bâtière Caquetoire Eglise romane

Église Saints-Pierre-et-Paul d'Arville

  • 1-3 Rue de l'Église
  • 77890 Arville
Église Saints-Pierre-et-Paul dArville
Église Saints-Pierre-et-Paul dArville
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Église Saints-Pierre-et-Paul dArville
Crédit photo : Thor19 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Patrimoine classé

Eglise : classement par arrêté du 8 août 1922

Origine et histoire de l'Église Saints-Pierre-et-Paul

L'église Saints‑Pierre‑et‑Paul d'Arville est située sur la route de Nemours à Beaumont‑du‑Gâtinais, entre Puiseaux et Château‑Landon, dans le département de Seine‑et‑Marne, en Île‑de‑France. Classée monument historique en 1922, elle réunit, au fil de ses phases de construction, des éléments de l'art roman et du premier art gothique. Un haut clocher en grès, de plan carré, est accroché au flanc sud du chœur ; il s'ouvre par deux baies sur ses faces supérieures et est surmonté d'un toit à deux versants dit « en bâtière ». Le grand mur aveugle qui fait office de pignon est étayé par trois contreforts, dont un en position centrale. L'unique entrée de l'édifice est une porte en bois ornée de clous forgés, précédée d'un appentis formant porche sur le côté sud de la nef. La nef, dépourvue de bas‑côtés, est couverte d'un lambris portant la date 1694 et s'ouvre sur un chœur terminé par une abside semi‑circulaire. L'abside, éclairée par trois baies, est voûtée d'une croisée d'ogives dont les retombées s'appuient sur des consoles sculptées et sur de fines colonnes en délit ; leurs chapiteaux présentent de larges feuilles à enroulements et crochets. Une peinture murale représentant un grand Christ en croix, peinte en ton ocre et montrant un corps couvert de plaies ainsi qu'un bas du corps enveloppé d'une longue tunique au drapé serré, a été découverte sur le mur ouest en 1945 et transposée sur un mélange de sable‑chaux‑plâtre. Une campagne de restauration conduite en 2005–2006 a porté sur le mobilier des XVIe au XIXe siècles inscrit au titre des Monuments historiques. Dans la nef se trouvent un bénitier, les fonts baptismaux, la chaire à prêcher, les bancs et une armoire à bannières ornée d'une Vierge de l'Assomption ; une plaque funéraire en bois peint porte l'inscription du curé Jean‑Baptiste Davoineau, décédé en 1749. La poutre de gloire du XVIIe siècle demeure en place ; elle se compose de deux statues en noyer polychrome, également sculptées au revers — une Vierge aux mains croisées sur la poitrine et saint Jean, le visage levé — qui encadrent le Christ en croix, aux yeux clos et à la musculature marquée. Sur le maître‑autel du XVIIe siècle, sous le vitrail dédié à saint Pierre, s'élève le retable surmonté des statues de Pierre et Paul, de part et d'autre d'un fronton brisé. L'œuvre centrale, richement sculptée, associe niches et médaillons séparés par des doubles colonnes torses à chapiteaux corinthiens ; le tabernacle est couronné d'une galerie destinée à l'exposition du Saint‑Sacrement. Dans cet ensemble décoratif prennent place des statuettes de saintes, un saint évêque, des bustes et têtes d'angelots, volutes, enroulements, guirlandes de feuillage, nœuds de rubans, consoles, pots à feu et denticules. Une Vierge à l'Enfant du XVIe siècle, en pierre et recouverte d'un épais badigeon gris, représente la sainte drapée d'un ample manteau qui enveloppe l'épaule et une partie du bras droit, tenant l'enfant d'une façon inhabituelle.

Liens externes