Église Santa-Maria-in-Albis de Breil-sur-Roya

Photo de Église Santa-Maria-in-Albis de Breil-sur-Roya

Crédit photo : Sébastien HOSY - Sous licence Creative Commons

Propriété de la commune

Frise chronologique

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1700

1800

1900

2000

1663

Début de la construction

1699

Fin de la construction

1758

Création de l'orgue

1863

Don de l'orgue

1984

Restauration de l'orgue

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise Santa-Maria-in-Albis et chapelle de la Miséricorde ou des Pénitents Noirs (cad. E 553, 155) : classement par arrêté du 28 décembre 1978

Personnages clés


Frères Concone	Créateurs de l'orgue de tribune en 1758.
Giuseppe Stroppiani	Ébéniste ayant réalisé le buffet de l'orgue.
Vittone	Architecte ayant dessiné le buffet de l'orgue.
Giuseppe Riccardi	Artisan ayant exécuté les dorures du buffet de l'orgue.
Dom Stefano Revelli	Chanoine ayant fait don de l'orgue en 1863.
Yves Cabourdin	Responsable de la restauration de l'orgue en 1984.

Origine et histoire de l'Église Santa-Maria-in-Albis

L'église Santa-Maria-in-Albis, dédiée à Sainte-Marie, se situe à Breil-sur-Roya, dans les Alpes-Maritimes. Elle s'élève sur l'emplacement d'une ancienne église romane dédiée à la Bienheureuse Vierge Marie. La construction de l'édifice actuel a débuté en 1663 et s'est achevée en 1699. Une plaque commémorative rappelle cette reconstruction. Le chœur et plusieurs chapelles intérieures composent le décor liturgique ; la chapelle Notre-Dame du Mont Carmel abrite un retable avec un tableau du XVIIIe siècle, et la chapelle du Rosaire conserve un retable illustrant la donation du Rosaire et ses mystères. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques le 28 décembre 1978.

L'orgue de tribune, attribué aux frères Concone et daté de 1758, provient à l'origine de la chapelle du Saint Suaire à Turin. Son buffet, de style rococo, a été réalisé par l'ébéniste Giuseppe Stroppiani d'après des dessins de l'architecte Vittone, avec des dorures exécutées par Giuseppe Riccardi. L'instrument a été transporté en 1863 à la suite d'un don du chanoine Dom Stefano Revelli ; sa partie instrumentale est protégée au titre des monuments historiques. La tribune a été reconstruite grâce à un legs de la veuve du chevalier Alziari de Malausséna, et l'orgue a fait l'objet d'une restauration complète en 1984 par la Manufacture provençale d'orgues de Carcès dirigée par Yves Cabourdin.

La base Palissy signale, parmi le mobilier inscrit ou classé, un retable triptyque peint vers 1500 dans la chapelle Saint-Pierre et une fresque représentant l'Assomption de la Vierge à la croisée du transept.