Enceinte gréco-romaine d'Antibes dans les Alpes-Maritimes

Patrimoine classé Vestiges Gallo-romain Remparts gallo-romains

Enceinte gréco-romaine d'Antibes

  • 1-3 Rue de l'Orme
  • 06160 Antibes
Enceinte gréco-romaine dAntibes
Enceinte gréco-romaine dAntibes
Enceinte gréco-romaine dAntibes
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Enceinte gréco-romaine dAntibes
Enceinte gréco-romaine dAntibes
Enceinte gréco-romaine dAntibes
Enceinte gréco-romaine dAntibes
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Enceinte gréco-romaine dAntibes
Enceinte gréco-romaine dAntibes
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Enceinte gréco-romaine dAntibes
Enceinte gréco-romaine dAntibes
Enceinte gréco-romaine dAntibes
Crédit photo : Aimelaime - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Patrimoine classé

Enceinte gréco-romaine (restes) (cad. 639, 636, 631, 628, 625, 607, 611, 615, 637, 609, 610, 629, 622, 623, 602, 600, 568, 576, 577, 580, 500, 505, 506, 512, 515, 516, 517, 519, 546, 544, 542, 538, 537, 448, 455, 458, 459, 464, 481, 487, 488, 490, 494, 499) : inscription par arrêté du 16 février 1939

Origine et histoire de l'enceinte gallo-romaine

L’enceinte gréco-romaine d’Antibes est une fortification dont les vestiges subsistent autour de la vieille ville ; le site est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 16 février 1939. Les origines de la cité remontent aux Phocéens de Marseille, qui auraient fondé Antipolis aux VIe–Ve siècles av. J.-C., nom attesté dès le IIe siècle av. J.-C. et évoqué par Strabon et le Pseudo-Scymnos de Chio. Après la prise d’Aegythna par le consul Quintus Opimius et la domination romaine, la ville apparaît comme « italiote », de droit latin, et l’élément grec semble s’être estompé au profit du romain. Les grandes invasions entraînèrent le repli de la population sur le rocher protégé par les remparts et l’abandon des villas rurales ; le premier évêque connu est saint Hermentaire. En l’absence de documents précis, la datation de l’enceinte reste difficile : les vestiges permettent toutefois d’en définir le tracé et d’identifier des phases de construction et d’entretien. Des éléments attribués aux Romains semblent dater du IIIe siècle, probablement assis sur des bases grecques pouvant remonter au IIIe siècle av. J.-C., et l’ensemble est souvent rattaché à l’Antiquité tardive. La partie la mieux conservée se situe au sud-ouest, avec la tour d’angle dite « Tourraque » et la porte de l’Orme flanquée de deux tours semi-circulaires, éléments visibles sur le plan de 1608. Des fouilles récentes ont mis au jour une portion de courtine le long de la mer, côté est, et H. Bazin, qui étudia le rempart en 1886, avait signalé des fondations correspondant à d’autres portes et tours. Le plan de 1608 et les travaux médiévaux montrent que les tours antiques ont été entretenues et renforcées au Moyen Âge pour la défense de la ville et du château Grimaldi. Faute de ressources hydriques locales, les Romains avaient construit deux aqueducs — la Font Vieille et la Bouillide (ou Clausonnes) — et des citernes romaines ont été découvertes entre le château Grimaldi et la cathédrale.

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