Début de l'occupation Néolithique moyen (≈ 4100 av. J.-C.)
Période des premières traces d'occupation du site.
Âge du bronze moyen
Développement du site
Développement du site Âge du bronze moyen (≈ 1500 av. J.-C.)
Période de développement et d'occupation continue du site.
Âge du bronze final
Renforcement des défenses
Renforcement des défenses Âge du bronze final (≈ 1010 av. J.-C.)
Construction du talus et du fossé pour la défense.
Haut Moyen Âge
Occupation intermittente
Occupation intermittente Haut Moyen Âge (≈ 738)
Occupation sporadique jusqu'à la fin du Moyen Âge.
10 juillet 1934
Classement historique
Classement historique 10 juillet 1934 (≈ 1934)
Date de classement du site au titre des monuments historiques.
1983-1988
Fouilles complémentaires
Fouilles complémentaires 1983-1988 (≈ 1986)
Reprise des recherches par Jean-Pierre Mohen et Alain Ville.
Début du XXe siècle
Fouilles initiales
Fouilles initiales Début du XXe siècle (≈ 2004)
Fouilles menées par l'abbé Philippe révélant de nombreux vestiges.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Enceinte préhistorique du Fort-Harrouard : classement par arrêté du 10 juillet 1934
Personnages clés
Abbé Philippe
Archéologue ayant mené les premières fouilles au début du XXe siècle.
Jean-Pierre Mohen
Archéologue ayant dirigé les fouilles de 1983 à 1988.
Alain Ville
Archéologue ayant participé aux fouilles de 1983 à 1988.
Origine et histoire de l'enceinte préhistorique du Fort Harrouard et le Site archéologique majeur
L'enceinte préhistorique du Fort‑Harrouard se situe à Sorel‑Moussel (Eure‑et‑Loir), à environ 80 km de Paris. Le site a été occupé du Néolithique moyen jusqu'au second Âge du fer (La Tène), avec des occupations ponctuelles jusqu'au Haut Moyen Âge. Il a fait l'objet de fouilles au début du XXe siècle par l'abbé Philippe, qui en a livré une description assez complète sans avoir exploré la totalité du site ; il a mis au jour de nombreux vestiges ainsi qu'une seule sépulture d'âge du fer, une tombe à char, à l'ouest. Les recherches ont repris de 1983 à 1988 sous la direction de Jean‑Pierre Mohen et Alain Ville, qui ont exploité le travail de l'abbé Philippe et complété l'étude du puits et du rempart. Le site occupe une longue colline défendue par des pentes naturelles et bordée à l'ouest par l'Eure. Sur le côté nord, dépourvu de pente protectrice, le dispositif défensif se compose d'un talus précédé d'un fossé profond de 9 m et long d'environ 260 m, qui barrait l'accès. Des traces interprétées comme des trous de poteaux de 25 à 30 cm de diamètre, découvertes lors des fouilles de 1987‑1988, signalent la probable présence d'une palissade plantée dans ce talus de craie et d'argile à silex. L'entrée présumée du camp retranché se trouvait à l'extrémité ouest du fossé, accessible par un étroit chemin contournant le coteau d'est en ouest. Une grande partie des vestiges découverts est conservée au Musée d'Archéologie nationale à Saint‑Germain‑en‑Laye, tandis que le musée Marcel Dessal à Dreux conserve des poteries issues du site. Le Fort‑Harrouard est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 10 juillet 1934. Des publications, notamment l'ouvrage de Jean‑Pierre Mohen consacré aux fouilles, ainsi que des dossiers et ressources (Société d'Histoire et d'Archéologie du Drouais et du Thymerais, base Mérimée et portails consacrés à la préhistoire et aux monuments historiques) fournissent des informations complémentaires.