Enclos paroissial de Saint-Thégonnec à Saint-Thégonnec dans le Finistère

Patrimoine classé Patrimoine religieux Enclos paroissial Eglise gothique

Enclos paroissial de Saint-Thégonnec

  • Place de l'Église
  • 29410 Saint-Thégonnec Loc-Eguiner
Enclos paroissial de Saint-Thégonnec
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Crédit photo : Tango7174 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XVe siècle
Construction initiale
1587-1589
Construction porte triomphale
1610
Érection du calvaire
XVIe siècle
Ajout de l'ossuaire et du calvaire
1670
Construction de l'orgue
1675
Baptistère en chêne
1677
Chaire à prêcher
1676-1682
Construction de l'ossuaire
1886
Classement monuments historiques
1998
Incendie et restauration
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise ; calvaire ; ossuaire (cad. D 837) : classement par arrêté du 12 juillet 1886 ; Arc de triomphe (cad. D 837) : classement par arrêté du 21 février 1914 ; Mur de l'ancien cimetière (cad. D 837) : classement par arrêté du 24 mars 1928

Personnages clés

Jacques Mascard Constructeur de l'orgue en 1670.
Thomas Dallam Artisan ayant remanié l'orgue entre 1681 et 1683.
Florentin Grimont Artisan ayant remanié l'orgue en 1789.
Jean Le Bescont Architecte ayant construit l'ossuaire entre 1676 et 1682.
Heyer Reconstructeur de l'orgue en 1863.

Origine et histoire de l'Enclos paroissial

L’enclos paroissial de Saint-Thégonnec, situé au cœur du bourg dans le Finistère, entoure l’église Notre‑Dame et comprend une porte triomphale, un mur d’enceinte, un ossuaire et un calvaire. Cet ensemble religieux, bâti entre le XIVe et le XVIIIe siècle, figure parmi les monuments les plus visités du département. Le pardon se tient chaque année le deuxième dimanche de septembre. L’église, l’ossuaire et le calvaire sont classés monuments historiques depuis 1886.

L’architecture de l’église est sobre, mais l’intérieur est richement décoré : retables, autels, statues, vitraux et toiles témoignent de son importance artistique. On y trouve notamment un baptistère en chêne sculpté (1675), une chaire à prêcher (1677) et un orgue construit en 1670 par Jacques Mascard, plusieurs fois remanié — notamment par Thomas Dallam entre 1681 et 1683, par Florentin Grimont en 1789 — et reconstruit par Heyer en 1863. L’édifice a été gravement endommagé par un incendie le 8 juin 1998 ; il a été restauré à l’identique entre 1998 et 2005, sauf le retable de Notre‑Dame du Vrai Secours qui a dû être refait. L’association Sauvegarde du patrimoine religieux en vie (SPREV) propose des visites gratuites en juillet et en août, assurées par des guides bénévoles.

La porte triomphale, ou arc de triomphe, est un édifice de style Renaissance en granit de Plounéour‑Ménez réalisé dans l’atelier du château de Kerjean entre 1587 et 1589. Elle se compose de quatre piliers massifs surmontés de lanternes cubiques et de lanternons ; deux échaliers relient les piliers extérieurs et l’entrée centrale est formée par un arc en plein cintre qui était autrefois fermé par une grille. L’arc est orné de trois statues en kersanton : à droite Notre‑Dame du Vrai Secours, à gauche l’archange Gabriel et, au centre, Dieu le Père entouré de deux canons. L’arc de triomphe est classé monument historique depuis 1914 et le mur de cimetière attenant depuis 1928.

L’ossuaire, situé à gauche de la porte triomphale et construit entre 1676 et 1682 par l’architecte Jean Le Bescont, était destiné à la prière pour les défunts et servait de chapelle funéraire et de reliquaire ; il ne contient toutefois aucun ossement. Le fronton triangulaire de la façade porte une statue de saint Paul Aurélien tenant le dragon qu’il aurait capturé à l’île‑de‑Batz, et une Vierge d’argent au sommet du toit fait face au petit clocher. À l’intérieur, le retable de 1685 est dédié à saint Joseph, patron de la bonne mort, et la crypte abrite une Mise au tombeau spectaculaire. Avant la construction de l’ossuaire actuel, deux autres ossuaires existaient au nord du cimetière ; ils furent détruits vers 1850.

Le calvaire, daté de 1610, est le dernier des grands calvaires des enclos paroissiaux ; il était à l’origine peint. De proportion modeste et composé d’un seul registre, il privilégie l’intensité dramatique de la Crucifixion plutôt que le déploiement de scènes supplémentaires. Un fût en granit clair, décoré d’écots évoquant un tronc d’arbre, supporte deux croisillons et la croix de la Crucifixion.

Devenir actuel

L'association Sauvegarde du patrimoine religieux en vie (SPREV) propose des visites offertes. Elles ont lieu durant les mois de juillet et d'août et sont réalisées par des guides bénévoles.

Liens externes