Éolienne de Pargues dans l'Aube

Patrimoine classé Patrimoine rural Éolienne

Éolienne de Pargues

  • 3bis rue de l'Orme
  • 10210 Pargues
Éolienne de Pargues
Éolienne de Pargues
Éolienne de Pargues
Éolienne de Pargues
Éolienne de Pargues
Éolienne de Pargues
Crédit photo : This illustrationwas made byPeter Potrowl. Please - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

XIXe siècle
Époque contemporaine
1900
2000
1901-1903
Construction de l'éolienne
1911
Remplacement des cuves
1923
Rénovation majeure
2011
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

L'éolienne, avec son château d'eau et son lavoir (cad. A 380) : inscription par arrêté du 28 novembre 2011

Personnages clés

Ludovic Sot Architecte ayant conçu la tour de l'éolienne.
Henri David Mécanicien ayant construit le mécanisme initial de l'éolienne.

Origine et histoire de l'Éolienne

L'éolienne de Pargues, située au 3 bis rue de l'Orme dans l'Aube, a été édifiée par la commune entre 1901 et 1903 pour fournir une eau propre aux abreuvoirs du village toute l'année. L'architecte Ludovic Sot a conçu une tour carrée de 15 mètres, réalisée en pierre de taille et brique avec des arcatures, qui s'élevait, avec les pales, jusqu'à 30 mètres. Le mécanisme initial, construit par Henri David, mécanicien à Orléans, comportait une grande roue en bois de 9,50 mètres de diamètre et permettait de remonter l'eau d'une source profonde vers le château d'eau situé à la sortie de Pargues, rue Féré; il alimentait également l'ancien lavoir, à l'emplacement de l'actuelle salle des fêtes. Ce moulin, présenté comme le plus grand modèle en France à l'époque, affichait un rendement de 6 000 litres par heure. Dès 1911, le système de cuve de la tour a été remplacé par des cuves en béton implantées à l'écart. En 1923, l'installation fut entièrement remaniée et équipée d'une machine dite « aermotor » fournie par la société belge Van Sante-Baëtens : la roue fut remplacée par une version métallique de plus faible diamètre, équipée d'un mécanisme de graissage automatique (les dimensions sont parfois indiquées à 4,50 m et parfois à 5 m). La qualité de la construction en brique et pierre et la taille de l'ensemble témoignent de l'importance technique et architecturale de l'ouvrage pour la commune. L'éolienne a été endommagée par la tempête de 1980 puis restaurée pendant deux ans; elle fut de nouveau affectée par la tempête de 1998, après laquelle les autorités locales ont ordonné son arrêt définitif faute de possibilité de restauration. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 2011.

Liens externes