Ermitage de Conliège dans le Jura

Ermitage de Conliège

  • 39570 Conliège
Ermitage de Conliège
Ermitage de Conliège
Ermitage de Conliège
Ermitage de Conliège
Ermitage de Conliège
Crédit photo : Parrad.adrien - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune ; propriété d'une association

Frise chronologique

Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
1595
Premier témoignage écrit
1605
Construction de la chapelle
1615
Construction de la sacristie
1836-1848
Restauration par un ermite
1927
Restauration par la famille Prost
1996
Rachat par l'association L'Ermitage
1998
Inscription aux monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Ensemble des bâtiments, en totalité, entrées de la terrasse principale, ensemble des murs de soutènements, dispositif d'alimentation en eau (cad. AB 406 à 408) : inscription par arrêté du 29 juillet 1998

Personnages clés

Claude Robin Constructeur présumé de la chapelle en 1605.
Joseph-Elie Simonin Ermite ayant effectué d'importants travaux entre 1836 et 1848.
Famille Prost Propriétaire ayant restauré l'ermitage à partir de 1927.

Origine et histoire

L’ermitage de Conliège est situé sur la commune de Conliège, dans le département du Jura, et occupe une position remarquable au‑dessus du village, sur le versant ensoleillé de l’entrée de la reculée de Revigny, dominant la vallée de la Vallière. Le site, accessible par des sentiers, repose sur une terrasse pourvue d’un mur de soutènement renforcé de contreforts et complétée par d’autres terrasses correspondant à d’anciens jardins et une vigne, ainsi que par une alimentation en eau. Le premier témoignage écrit date de 1595. Une inscription attribue la construction de la chapelle à Claude Robin en 1605 ; cette date est toutefois signalée comme incertaine. La sacristie porte la date de 1615. Après la Révolution, l’ermitage, loué par la commune, se dégrade. Entre 1836 et 1848, il est occupé par l’ermite Joseph‑Elie Simonin (1792‑1856), qui y effectue d’importants travaux. Par la suite l’édifice connaît de nouveau un mauvais entretien jusqu’à sa vente en 1927 à la famille Prost, qui le restaure. L’association L’Ermitage rachète le site en 1996 pour le mettre en valeur. La chapelle comporte deux travées voûtées ; elle est flanquée d’une cuisine et d’une pièce voûtée surmontée d’un clocher‑mur. Le logement se poursuit par trois petites pièces situées en avant de la chapelle, et un bâtiment au nord comprenait deux pièces élevées au‑dessus d’un cellier voûté. Malgré plusieurs campagnes de restauration, l’ensemble conserve sa forme et son intégrité, ce qui est jugé rare. L’ensemble des bâtiments, ainsi que les entrées de la terrasse principale et les murs de soutènement, fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 29 juillet 1998.

Liens externes