Première donation 1267 (≈ 1267)
Mention documentée d'une donation à la chapelle.
1348
Seconde donation
Seconde donation 1348 (≈ 1348)
Autre mention documentée d'une donation à la chapelle.
1375
Première mention du nom
Première mention du nom 1375 (≈ 1375)
La dénomination Corallo est attestée.
1690
Construction de la chapelle
Construction de la chapelle 1690 (≈ 1690)
La clef de voûte porte la date de 1690.
1714
Ajout d'une cloche
Ajout d'une cloche 1714 (≈ 1714)
Une des cloches du clocher est datée de 1714.
1766
Ajout d'une seconde cloche
Ajout d'une seconde cloche 1766 (≈ 1766)
Une des cloches du clocher est datée de 1766.
1842
Ajout d'un escalier
Ajout d'un escalier 1842 (≈ 1842)
Un des escaliers latéraux a été ajouté en 1842.
1859
Chute d'une météorite
Chute d'une météorite 1859 (≈ 1859)
Une météorite de plus de 12 kilogrammes est tombée à proximité.
1868
Ajout d'un second escalier
Ajout d'un second escalier 1868 (≈ 1868)
Un des escaliers latéraux a été ajouté en 1868.
1986
Restauration de l'ermitage
Restauration de l'ermitage 1986 (≈ 1986)
L'ensemble a fait l'objet d'une restauration en 1986.
18 avril 1990
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 18 avril 1990 (≈ 1990)
La chapelle est inscrite aux monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Ermitage Notre-Dame-du-Coral (cad. D 476, 477) : inscription par arrêté du 18 avril 1990
Origine et histoire de l'Ermitage Notre-Dame-du-Coral
Selon la tradition, une Vierge aurait été trouvée dans le creux d’un chêne par un berger, et la présence d’ermitages a assuré l’entretien du lieu de pèlerinage. L’ensemble des bâtiments est groupé autour de la chapelle, de style XVIIe–XVIIIe siècle, inscrite aux monuments historiques le 18 avril 1990. L’ermitage se situe dans la partie sud de la commune de Prats-de-Mollo-la-Preste, à l’est du col d’Ares, à 1 091 mètres d’altitude ; un gîte d’étape est proche et le site est entouré par le Puig de las Coubines au nord-est et El Tossal au sud-ouest ; c’est, par sa position, l’ermitage le plus méridional de la France continentale. Le nom de l’ermitage apparaît dès le XIVe siècle sous la forme S. Maria de Corallo et plus tard comme Hermita de N.S. del Coral ; en catalan il est appelé Nostra Senyora del Coral (ou del Corral) et l’encyclopédie catalane le nomme Mare de Déu del Coral. L’étymologie de « Coral » fait l’objet d’interprétations diverses : le mot catalan peut évoquer le cœur, le chœur ou le corail ; en latin corallum renvoie au corail, porté dans le symbolisme chrétien comme image du sang du Christ et de la Rédemption ; d’autres propositions parlent d’une terre rouge de Corail, d’une découverte « dans le cœur d’un chêne » ou d’une évolution du latin Corum Altum en Cor Alt puis Corál. Des mentions documentées de donations à la chapelle figurent en 1267 et 1348, et la dénomination Corallo est attestée en 1375. La chapelle elle‑même est à nef unique, couverte de croisées d’ogives et se termine par un chœur rectangulaire ; la travée de fond est occupée par une tribune et, au niveau du chœur, deux chapelles latérales abritent chacune un autel. À l’est, derrière le chœur, se trouve le camaril, sorte de chapelle haute servant de chambre de la Vierge et accessible par deux escaliers latéraux, lieu de passage et de procession ; à l’ouest la chapelle est coiffée d’un clocher-mur à deux arcades. Parmi les bâtiments de l’ermitage, la construction nord, accolée à l’église, présente un mur gouttereau dont le rez-de-chaussée conserve une succession de six arcades en plein cintre. La clef de voûte porte la date de 1690, les escaliers latéraux ont été ajoutés en 1842 et 1868, et les cloches du clocher sont datées de 1714 et 1766 ; l’ensemble a fait l’objet d’une restauration en 1986. Une météorite de plus de 12 kilogrammes est tombée à proximité en juin 1859 sans causer de dégâts. Le mobilier comprend notamment une Vierge du XIIIe siècle, objet du pèlerinage, un Christ en majesté du XVIIIe siècle et des retables du Christ et de saint Isidore datés de 1868. L’ermitage demeure un lieu de pèlerinage, célébré chaque année le 16 août.