Ermitage Notre-Dame-du-Saint-Sépulcre à Cavillargues dans le Gard

Patrimoine classé Patrimoine religieux Ermitage Eglise romane

Ermitage Notre-Dame-du-Saint-Sépulcre

  • Le Bourg
  • 30330 Cavillargues
Ermitage Notre-Dame-du-Saint-Sépulcre
Ermitage Notre-Dame-du-Saint-Sépulcre
Ermitage Notre-Dame-du-Saint-Sépulcre
Ermitage Notre-Dame-du-Saint-Sépulcre
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Ermitage Notre-Dame-du-Saint-Sépulcre
Ermitage Notre-Dame-du-Saint-Sépulcre
Ermitage Notre-Dame-du-Saint-Sépulcre
Ermitage Notre-Dame-du-Saint-Sépulcre
Crédit photo : EmDee - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1800
1900
2000
XIIe siècle
Construction initiale
XIXe siècle
Agrandissement et chapelles
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Ancienne chapelle, à l'exclusion de la partie du XIXe siècle (cad. A 142) : inscription par arrêté du 2 mars 1981

Personnages clés

Guillaume II de Sabran Chevalier ayant fait édifier la chapelle au retour de la première croisade.

Origine et histoire de l'Ermitage Notre-Dame-du-Saint-Sépulcre

L'ermitage Notre‑Dame‑du‑Saint‑Sépulcre est une chapelle d'origine romane située à Cavillargues, dans le Gard (Occitanie), à quelques centaines de mètres de la route départementale D166, au nord‑est du village, au milieu des bois. Selon la tradition, le chevalier Guillaume II de Sabran fit édifier la chapelle et l'ermitage au retour de la première croisade. Dès le XVe siècle, l'édifice prend le titre de prieuré et dépend de l'abbaye Saint‑Justin de Sézade, dans le diocèse d'Aix ; en 1459 le prieuré est réuni à celui de Carsan. Trop étroite, la chapelle primitive est agrandie au XIXe siècle, entre 1854 et 1860 ; à cette époque deux chapelles latérales sont ajoutées, après les apparitions de Lourdes et de La Salette. La partie la plus intéressante est la chapelle primitive du début du XIIe siècle : la nef est voûtée en berceau plein cintre et l'abside en cul‑de‑four se termine par six pierres taillées en claveaux alternant teintes claire et foncée. L'arc triomphal, légèrement brisé, est porté par des culs‑de‑lampe pyramidaux moulurés, ornés d'un motif en copeau à la base. L'ermitage fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 2 mars 1981, à l'exception des deux chapelles latérales du XIXe siècle.

Liens externes