Fondation de l'ermitage 1652 (≈ 1652)
L'ermitage Saint-Eugène est fondé par J. d'Izard de Montjeu.
XVIIIe siècle
Disparition du dernier ermite
Disparition du dernier ermite XVIIIe siècle (≈ 1850)
Hilarion, le dernier ermite connu, disparaît.
1956
Sauvetage de l'ermitage
Sauvetage de l'ermitage 1956 (≈ 1956)
Félix Darsy achète et restaure le site.
1979
Inscription historique
Inscription historique 1979 (≈ 1979)
L'ermitage est inscrit aux monuments historiques.
1994
Restauration et renouveau
Restauration et renouveau 1994 (≈ 1994)
Jean-François Holthof restaure l'ermitage et le rend habitable.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façades et toitures (cad. B 555) : inscription par arrêté du 13 février 1979
Personnages clés
J. d'Izard de Montjeu
Fondateur de l'ermitage Saint-Eugène.
Hilarion
Dernier ermite connu de l'ermitage.
Félix Darsy
Dominicain ayant sauvé l'ermitage de la ruine.
Jean-François Holthof
Moine cistercien ayant restauré l'ermitage.
Origine et histoire de l'Ermitage Saint-Eugène
L'ermitage Saint-Eugène se trouve sur la commune des Vans, dans le bois de Païolive, en Ardèche. Il a été fondé en 1652 par J. d'Izard de Montjeu; le dernier ermite connu, Hilarion, disparaît au XVIIIe siècle. En 1956, Félix Darsy, dominicain, archéologue et diplomate à Rome, achète le site et le sauve de la ruine grâce à une nouvelle technique de restauration. Après sa mort, l'édifice se détériore par manque de suivi de proximité. L'ermitage est inscrit au titre des monuments historiques en 1979. En 1994, le moine cistercien Jean-François Holthof, en quête d'un lieu propice à la vie érémitique, arrive sur place ; avec l'aide du propriétaire et d'amis, il rend l'ermitage habitable, pose une nouvelle toiture et fait décorer les chapelles de fresques par des moines russes orthodoxes. Prêtre, il célèbre la messe tous les jours à 11 heures et, le dimanche matin, les fidèles peuvent venir sur rendez-vous téléphonique. D'autres célébrations y sont dites, notamment la liturgie de la Transfiguration le 6 août, et une rencontre œcuménique ou interreligieuse a lieu en plein air le dernier dimanche d'août. L'histoire de l'ermitage a fait l'objet d'études approfondies, publiées en 2003 dans un ouvrage consacré également au bois de Païolive.