Etablissement thermal à Mont-Dore dans le Puy-de-Dôme

Etablissement thermal

  • 63240 Mont-Dore
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Crédit photo : David Edgar - Sous licence Creative Commons
Propriété du département

Période

4e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Façades (sauf façade principale) et toitures (cad. AC 427) : inscription par arrêté du 30 octobre 1987 ; façade principale ; vestibule d'entrée avec ses deux escaliers d'honneur ; hall des inhalations, hall de la source des chanteurs et de la source de la Madeleine ; galerie-promenade du 1er étage ; galerie de la source César et source César ; divers vestiges antiques (cad. AC 427) : classement par arrêté du 6 octobre 1989

Origine et histoire

Le Mont-Dore devint une villégiature prisée sous la Restauration et le Second Empire en raison de la qualité thérapeutique de ses eaux sulfureuses, ce qui entraîna un accroissement continu de la clientèle thermale et la nécessité d'agrandir l'établissement. Dès 1809, le préfet Ramond et le médecin-inspecteur Michel Bertrand envisagèrent la transformation des bains du XVIIIe siècle ; en 1810 le projet fut confié à l'ingénieur Cournon et à l'architecte parisien L.-C.-F. Ledru. Les plans furent approuvés en 1816 et les travaux commencèrent en 1817; au cours du chantier, des vestiges gallo-romains d'un temple et de thermes furent découverts et le projet fut remanié. Le dernier bâtiment de ce premier ensemble fut achevé à la fin de 1824 et la réception définitive des travaux intervint en 1832. En 1850 Agis-Léon Ledru dirigea la construction d'un établissement des vapeurs, agrandi en 1875 par Louis Ledru-Gaultier de Biauzat, et des réaménagements intérieurs eurent lieu dans les années 1870 et 1880. Chargé d'un nouvel agrandissement à la fin du siècle, Émile Camut conserva le parti extérieur de Ledru en ajoutant à la façade principale deux pavillons d'angle et un étage supplémentaire, mais remania entièrement l'intérieur ; les espaces créés au nord et au sud furent ouverts progressivement entre 1890 et 1894, la réception définitive ayant lieu fin 1894. Au XXe siècle, d'importantes transformations furent réalisées : entre 1934 et 1938 l'architecte auvergnat E. Pincot transforma les deux cours, les salles centrales du rez-de-chaussée et du premier étage et la source du second, puis, entre 1942 et 1957, un étage de laboratoires et de services fut ajouté. Dans les années 1970, l'architecte Bosser remplaça l'ancien établissement des vapeurs par un nouveau bâtiment au nord et fit édifier une piscine (1974-1975), et l'aile sud fut étendue en 1983. L'architecture conserve l'esprit d'origine avec des influences des thermes romains, matérialisées notamment par la réutilisation de vestiges antiques, et de l'art roman auvergnat, perceptible dans le plan basilical et les arcades en plein cintre de l'intérieur. Des équipements modernes, tels que l'établissement des vapeurs et la piscine, complètent aujourd'hui l'ensemble. L'établissement thermal fait l'objet d'une protection partielle au titre des monuments historiques : certaines parties ont été inscrites par arrêté du 30 octobre 1987 et d'autres classées par arrêté du 6 octobre 1989. Pour approfondir, on peut se référer à l'ouvrage d'Annie Lemonnier-Lafont de 1997 consacré à l'intervention d'Émile Camut sur l'établissement thermal du Mont-Dore.

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