Ferme de la Pothière à Étalante en Côte-d'or

Ferme de la Pothière

  • 21510 Étalante
Ferme de la Pothière
Ferme de la Pothière
Ferme de la Pothière
Ferme de la Pothière
Ferme de la Pothière
Ferme de la Pothière
Ferme de la Pothière
Ferme de la Pothière
Ferme de la Pothière
Crédit photo : Espirat - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
1574
Construction initiale
XVIIe siècle
Ajout du colombier
28 décembre 1988
Inscription monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures des bâtiments (cad. ZB 17) : inscription par arrêté du 28 décembre 1988

Personnages clés

Prince de Condé Propriétaire initial de la ferme, l'utilisant comme rendez-vous de chasse.

Origine et histoire

La ferme fortifiée d'Étalante, dite ferme de la Pothière, est un ensemble rural fortifié du XVIe siècle situé à Étalante, en Côte-d'Or. Elle se trouve à la limite ouest de la commune, en surplomb du val du Revinson, et s'atteint par un chemin sans issue partant de la RD 901. Le site montre un peuplement ancien : un gisement ossifère paléolithique a été mis au jour et la source de la Coquille, lieu de culte dès l'époque gauloise, a livré une statuette de divinité lingonne. Des ex‑voto gallo‑romains en pierre, des tessons de poterie et des fragments de mosaïque témoignent d'occupations postérieures. Construite en 1574, la partie la plus ancienne servait de rendez‑vous de chasse au Prince de Condé. Une coquille Saint‑Jacques sculptée sur la fenêtre de l'escalier indique par ailleurs qu'elle a accueilli des pèlerins sur le chemin de Compostelle. Le corps de ferme illustre l'architecture bourguignonne des XVe et XVIe siècles : au‑dessus du porche se situe une ancienne salle des gardes d'où l'on pouvait tirer sur d'éventuels assaillants. On remarque une tourelle d'escalier percée de meurtrières, une fontaine‑abreuvoir alimentée par une source au centre de la grande cour carrée et, à l'angle sud, un cadran solaire singulier. Le colombier remonterait au XVIIe siècle ; dans l'enclos se situent également un lavoir, des étables et des écuries. À l'intérieur, des plafonds à la française et des charpentes en chêne subsistent ; elles soutenaient autrefois une toiture en laves. Les façades, les toitures et le colombier sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 28 décembre 1988.

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