Ferme de Vaux à Gisors dans l'Eure

Patrimoine classé Patrimoine rural Ferme

Ferme de Vaux à Gisors

  • 1 Rue Pierre-Durand
  • 27140 Gisors
Crédit photo : Davitof - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

4e quart XIIe siècle, limite XVIe siècle XVIIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Le manoir en totalité (ensemble du bâti et des sols avec les vestiges connus ou à découvrir) , y compris le terrain d'assiette des anciens jardins avec les dispositifs hydrauliques (cad. AO 6, 7, 10 à 12, 283) : inscription par arrêté du 26 décembre 2001

Origine et histoire de la ferme de Vaux

Le manoir dit ferme de Vaux, ancien manoir fortifié, se situe hors de la ville de Gisors, près de la rivière Epte, dans le département de l'Eure en Normandie. Il est inscrit au titre des monuments historiques.
Le fief et la paroisse de Vaux sont mentionnés dès le XIIe siècle. En 1186, Richard de Vals, chevalier du roi de France, fait fortifier son manoir sur la ligne de défense de l'Epte, entre le domaine royal français et le duché de Normandie. De cette époque date la chapelle Saint-Laurent, qui relevait de l'archevêché de Rouen. Le domaine souffre pendant la guerre de Cent Ans et est pillé lors des troubles de la Ligue. Propriété des Boudeville, il est relevé à la fin du XVIe siècle ou au début du XVIIe siècle. Au XVIIIe siècle, la famille Mainneville fait édifier un nouveau corps de logis et aménage un parc. Vendu vers 1792 comme bien national, le domaine devient une exploitation agricole au XIXe siècle. Les dépendances du XVIIe siècle sont remaniées aux XIXe et XXe siècles. L'exploitation cesse en 1996, puis des transformations supplémentaires sont entreprises. Le domaine, alors en très mauvais état, est racheté en 2018 ; la propriétaire a engagé des travaux et signé en 2024 une convention avec la Fondation du patrimoine. En 2025, la chapelle Saint-Laurent est sélectionnée dans le cadre du loto du patrimoine.
Le manoir comprend un ensemble de bâtiments organisés autour d'une cour fermée, chaque angle étant pourvu d'une tour ronde coiffée d'une toiture en poivrière. La chapelle, aujourd'hui transformée en grange, le logis et les dépendances du XVIIe siècle sont adossés à l'enceinte ; la chapelle se situe au sud et le logis à l'ouest. Du parc subsistent l'emprise et le réseau hydraulique.
L'ensemble du bâti et des sols, y compris le terrain d'assiette des anciens jardins avec les dispositifs hydrauliques (section cadastrale AO, parcelles nos 6, 7, 10 à 12, 283 à 288), est inscrit par arrêté du 26 décembre 2001.

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