Ferme des Graves à Redortiers dans les Alpes-de-Haute-Provence
Patrimoine classéPatrimoine ruralFerme
Ferme des Graves à Redortiers
Contadour
04150 Redortiers
Crédit photo : Marianne Casamance - Sous licence Creative Commons
Propriété privée
Frise chronologique
XIXe siècle
Époque contemporaine
1900
2000
XIXe siècle
Abandon de la ferme
Abandon de la ferme XIXe siècle (≈ 1865)
La famille Coulomb abandonne la ferme en raison du dépeuplement du village.
Années 1930
Découverte par Giono
Découverte par Giono Années 1930 (≈ 1930)
La ferme est découverte par des amis de Jean Giono et achetée en 1935.
1935-1939
Rencontres du Contadour
Rencontres du Contadour 1935-1939 (≈ 1937)
La ferme devient un lieu de rencontre pour les amis de Jean Giono.
1996
Inscription monument historique
Inscription monument historique 1996 (≈ 1996)
La ferme est inscrite au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Ferme (cad. F 67) : inscription par arrêté du 17 juin 1996
Personnages clés
Jean Giono
Écrivain qui a acheté la ferme en 1935 et organisé les Rencontres du Contadour.
Famille Coulomb
Ancienne propriétaire de la ferme, l'ayant abandonnée au XIXe siècle.
Origine et histoire de la ferme des Graves
La ferme dite Les Graves, située au Contadour à Redortiers (Alpes-de-Haute-Provence), est un lieu de mémoire dans l'œuvre de Jean Giono. Elle appartenait à la famille Coulomb, qui abandonna la maison à la suite du dépeuplement précoce du village au XIXe siècle. Contrairement à la majorité des habitants de Redortiers, les propriétaires ne démontèrent pas le toit, pratique alors répandue pour échapper à l'impôt. Découverte par des amis de Jean Giono dans les années 1930, la bâtisse était encore en très bon état malgré près d'un siècle d'abandon, alors que le village était en ruine. Achetée en 1935 par Giono et ses amis, elle devint l'un des lieux des Rencontres du Contadour de 1935 à 1939. Connue également sous le nom de « Moulin de Giono », la ferme a été inscrite au titre des monuments historiques en 1996. Des notices et portails référencent son intérêt patrimonial, notamment les bases Mérimée et VIAF ainsi que les ressources départementales.