Ferme dite maison Marot, lieu-dit Pratoucy à Sénaillac-Latronquière dans le Lot

Ferme dite maison Marot, lieu-dit Pratoucy

  • 46210 Sénaillac-Latronquière
Propriété privée

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1700
1800
1900
2000
1725
Construction du logis
1738
Construction maison Marot
1778
Construction grange-étable
1802
Extension nord
1826
Fournil existant
Milieu du XIXe siècle
Aménagement chambre
Fin du XIXe siècle
Aménagement poulailler
2016
Départ des Marot
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

La ferme dite Maison Marot, en totalité – tel que délimité en rouge sur le plan annexé à l’arrêté – lieu-dit Pratoucy, située sur la parcelle 182, section B : inscription par arrêté du 20 mars 2023

Personnages clés

Lacombe de Laroussilhes Famille ayant fait édifier le logis, la maison Marot et la grange-étable.
Frères Marot Derniers habitants de la maison, l'ont confiée à une association en 2016.

Origine et histoire

La ferme dite maison Marot s'inscrit dans le hameau de Pratoucy et forme un ensemble avec d'autres bâtiments du lieu-dit. Une famille, les Lacombe de Laroussilhes, ferait édifier, entre 1725 et 1778, un logis (1725), l'actuelle maison Marot (1738) et une grange-étable (1778). Un puits est creusé dans la cour, entre la maison Marot et la grange-étable. De l'autre côté de la route, face à la maison Marot, une maison de maître est construite à la fin du XVIIIe ou au début du XIXe siècle. La maison de 1738 comprend la pièce de vie, la souillarde et une grande chambre à l'est, et une galerie en bois s'ouvre contre le mur sud. Un plancadou, ou séchoir, semble avoir été aménagé au-dessus de cette galerie, sous la toiture. En 1802 (an X) une extension est édifiée contre le mur nord ; elle comporte des écuries en partie basse et deux chambres à l'étage. Le fournil est antérieur à 1826, date à laquelle il figure sur le cadastre napoléonien. La charpente d'origine, à forte pente, est remplacée par une structure plus basse, le toit de chaume cède la place à la tuile canal et des lucarnes sont percées pour éclairer les combles. Vers le milieu du XIXe siècle, une dernière chambre est créée en condamnant la galerie de bois ; l'arrière de celle-ci devient un bolet protégeant la porte d'entrée. À la fin du XIXe siècle, l'espace sous le bolet est aménagé en poulailler. Les derniers habitants, les frères Marot, quittent la maison en 2016 et la confient à l'association « Visages du Ségala », qui réalise une première étude du bâtiment, entreprend des travaux de restauration d'urgence et organise des visites régulières durant l'été, ouvertes à tous les publics.

Liens externes