Ferme du Bois-Saint-Jean, ancienne commanderie de l'ordre des Hospitaliers
Ferme du Bois-Saint-Jean, ancienne commanderie de l'ordre des Hospitaliers à Wamin dans le Pas-de-Calais
Ferme du Bois-Saint-Jean, ancienne commanderie de l'ordre des Hospitaliers
62770 Wamin
Propriété privée
Frise chronologique
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
…
1800
1900
2000
1182
Construction de l'église
Construction de l'église 1182 (≈ 1182)
Lettres attestant la construction d'une église par les Hospitaliers.
Fin du XIIe siècle
Fondation de la commanderie
Fondation de la commanderie Fin du XIIe siècle (≈ 1295)
Philippe d'Alsace donne des terres aux Hospitaliers pour y bâtir une église.
1335
Annexion par Fieffe
Annexion par Fieffe 1335 (≈ 1335)
La commanderie est annexée par celle de Fieffe et transformée en ferme.
XIXe siècle
Vente comme bien national
Vente comme bien national XIXe siècle (≈ 1865)
La ferme est vendue après la Révolution française.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Les façades et toitures de l'ensemble des bâtiments et leur sol d'assise, ainsi que le sol de la cour de ferme autour de laquelle ils sont organisés (cad. AC 11, lieudit Bois-Saint-Jean) : inscription par arrêté du 4 août 2009
Personnages clés
Philippe d'Alsace
Comte de Flandre ayant donné des terres aux Hospitaliers pour la fondation de la commanderie.
Origine et histoire
La ferme du Bois-Saint-Jean remonte à la fin du XIIe siècle, lorsque Philippe d'Alsace donna des terres aux frères de l'ordre de l'Hôpital Saint-Jean de Jérusalem ; des lettres datées de 1182 précisent qu'ils devaient y bâtir une église. En 1335, la commanderie fut annexée par celle de Fieffe et transformée en ferme ; le domaine comprenait alors une maison et une chapelle. Propriété de l'ordre de Malte jusqu'à la Révolution, elle fut vendue comme bien national. Le domaine actuel réunit plusieurs bâtiments autour d'un corps de logis principal dont l'escalier d'accès a disparu. Une grande écurie en briques prolonge l'habitation ; en face se trouvent une bergerie et, fermant la cour à l'est, une grange en torchis. Face à cette grange, une autre grange occupe sans doute l'emplacement de la chapelle disparue. Dominant la cour, un pigeonnier octogonal se dresse. L'ancien abreuvoir a été transformé en pièce d'eau. À l'est, en arrière des bâtiments, subsistent l'ancien verger et le potager. La ferme constitue un ensemble rural préservé dont la mise en œuvre des matériaux de construction — rognons de silex, grès, torchis, clins et pannes flamandes — témoigne d'une tradition jamais oubliée.