Folie de la Gibraye à Saint-Sébastien-sur-Loire en Loire-Atlantique

Folie de la Gibraye

  • 44230 Saint-Sébastien-sur-Loire
Folie de la Gibraye
Folie de la Gibraye
Propriété privée

Période

XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures ; portail d'entrée avec la grille en fer forgé ; fontaine de la salle à manger ; chapelle en totalité (cad. AD 408) : classement par arrêté du 27 juin 1983 ; Les façades et les toitures du pavillon d'angle et les murs de clôture (cad. AD 408) : inscription par arrêté du 27 juin 1983

Origine et histoire

La Folie de la Gibraye est un château situé à Saint-Sébastien-sur-Loire, dans le département de la Loire-Atlantique. Le bâtiment mesure 44 mètres de long sur 8 mètres de large et se trouve au sein d’un parc de 1,3 hectare. Lors de son acquisition en 1738 par la famille de tanneurs Mérot, le domaine bordé par la Loire s’étendait sur 24 hectares. Propriété d’André de La Tullaye en 1588, puis de Jean Imbert en 1688, le site passe aux Mérot en 1738. La demeure, dont les plans sont attribués à Jean-Baptiste Ceineray, a été bâtie en 1763 pour Jean-Baptise Mérot, conseiller au parlement de Bretagne. La famille émigre durant la Révolution ; la propriété est alors confisquée par l’administration départementale et le bâtiment subit des dégradations avant d’être rendu aux descendants des Mérot, qui restent propriétaires jusqu’en 1945, la famille de Lyrot y ayant notamment résidé. Pendant la guerre de 1914-1918, le château a servi d’hébergement pour des soldats américains. Lors du second conflit mondial, il a été réquisitionné par l’armée allemande, qui a stocké poudre et munitions dans la chapelle et l’a utilisée comme stand de tir. Le monument a été classé et inscrit au titre des monuments historiques en 1983. À partir de 1986, Bernard Dugast devient propriétaire. Le manoir a été endommagé et restauré à plusieurs reprises ; la dernière réhabilitation connue date de 1992. Privé, le site est toutefois ouvert au public lors des Journées du patrimoine. À partir de 2015, la construction d’un immeuble en face de la chapelle est dénoncée par les propriétaires comme dénaturant le paysage du domaine et comme résultant de manœuvres politiques autour de l’autorisation de travaux. Le domaine comporte un repère altimétrique de Nantes Métropole. La documentation mentionne notamment l’ouvrage dirigé par Jean-Luc Flohic, Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique.

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