Fonderie de La Voulte-sur-Rhône en Ardèche

Patrimoine classé Patrimoine industriel Fonderie

Fonderie de La Voulte-sur-Rhône

  • La Meilhe
  • 07800 La Voulte-sur-Rhône
Fonderie de La Voulte-sur-Rhône
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Fonderie de La Voulte-sur-Rhône
Crédit photo : Remi Mathis - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune ; propriété d'un établissement public ; propriété d'une société privée

Période

XIXe siècle

Patrimoine classé

Vestiges comprenant : les entrepôts à coke et à minerai, les fours à griller, les rampes pour wagonnets, le quai de déchargement, les galeries, les magasins de coke, la halle de coulée, les bâtiments de souffleries et chaudières (à l'exclusion des bâtiments postérieurs) , ainsi que le sol des parcelles du site et son mur de clôture (cad. AL 597 à 601, 603, 605, 607 à 609) : inscription par arrêté du 2 avril 1996 - Les quatre hauts fourneaux de 1827 et 1845 (cad. AL 597, 598) : classement par arrêté du 5 juillet 1996

Origine et histoire de la Fonderie

La fonderie de La Voulte-sur-Rhône se situe sur la commune de La Voulte-sur-Rhône, en Ardèche, sur le site de la mine de La Boissine. La mine, exploitée à la fin de l’Ancien Régime, fut acquise en 1812 par les sidérurgistes lyonnais Frèrejean pour alimenter un haut fourneau à Vienne. En 1823 Louis Frèrejean et les Blumenstein fondèrent la Compagnie des Forges Loire et Isère, qui devint la principale entreprise sidérurgique de la région dans les années 1860. Le développement de la compagnie conduisit à l’édification à La Voulte d’une batterie de quatre fourneaux au coke, établie sur les plans de Frédéric Jacques Culmann et mise en service en 1828 ; l’usine était alors l’une des plus importantes de France par ses capacités. Caractéristique des premières usines à fonte, cette installation resta un modèle technique jusqu’à la fin du XIXe siècle. La compagnie changea de dénomination en 1839 puis en 1858. La construction de deux hauts fourneaux en 1846 porta la production à 16 000 tonnes de fonte par an et plaça l’usine parmi les toutes premières de France. L’activité des fonderies connut un apogée vers 1870, suivie d’un déclin qui entraîna la fermeture de l’usine en 1889, puis des mines en 1892. L’appareil de production s’organisait sur quatre niveaux : au sommet, une voie ferrée amenait le minerai depuis les galeries vers les entrepôts, où se trouvaient également les stocks de coke et le chargement des fours ; en contrebas se situaient les hauts fourneaux. La partie basse abritait des bâtiments protégeant les machines soufflantes et leurs chaudières ; la gare d’eau, aujourd’hui comblée, faisait face aux fourneaux et aux chaudières. Un canal de 300 mètres reliait le site au Rhône et une rampe inclinée au sud du bassin, équipée de rails, permettait de hisser le coke depuis Rive-de-Gier. Après la Seconde Guerre mondiale, le site fut racheté pour y installer une filature, puis acquis par la municipalité ; il fut ensuite abandonné et envahi par la végétation pendant plusieurs décennies. Restauré, le site est aujourd’hui accessible à la visite. Sur le plan de la protection, les entrepôts à coke et à minerai, les fours à griller, les rampes pour wagonnets, le quai de déchargement, les galeries, les magasins de coke, la halle de coulée, les bâtiments de souffleries et chaudières (à l’exclusion des bâtiments postérieurs), le sol des parcelles et le mur de clôture ont été inscrits aux monuments historiques par arrêté du 2 avril 1996. Les quatre hauts fourneaux de 1827 et 1845 sont classés au titre des monuments historiques par arrêté du 5 juillet 1996.

Liens externes