Fontaine de Griffoul à Gaillac

Crédit photo : Didier Descouens - Sous licence Creative Commons

Propriété de la commune

Frise chronologique

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1700

1800

1900

2000

XVIIe siècle

Création du groupe en plomb

XVIIIe siècle

Construction de la vasque

1942

Classement historique

1960-1980

Restauration majeure

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Fontaine de Griffoul : classement par arrêté du 26 mars 1942

Personnages clés


Marcel Jauze	Architecte ayant participé à la restauration de la fontaine entre 1960 et 1980.
Michel Bertincourt	Architecte ayant participé à la restauration de la fontaine entre 1960 et 1980.
Firmin Salabert	Artiste inspiré par la fontaine vers 1850.
Georges Gaudion	Artiste inspiré par la fontaine en 1913.

Origine et histoire de la fontaine de Griffoul

La fontaine de Griffoul, située à Gaillac (Tarn, Occitanie), se compose d'une vasque circulaire entourée d'emmarchements qui descendent vers un petit bassin. La vasque est ornée de masques et de guirlandes. Au centre se dresse un groupe en plomb formant une superstructure : au sommet se trouve une urne surmontée du coq chantant, attribut des armes de Gaillac, suivie de quatre petites figures dont deux représentent Silène faisant l'éducation de Bacchus, et d'un socle dont chaque face porte une tête de lion. Le groupe en plomb pourrait remonter au XVIIe siècle, tandis que la vasque et ses sculptures en pierre sembleraient dater du XVIIIe siècle ; d'autres sources évoquent cependant une existence de la fontaine dès les XVIe voire XVe siècles. La fontaine a été classée au titre des monuments historiques par arrêté du 26 mars 1942. Son histoire comporte de nombreux actes de vandalisme et de vols : en 1760 deux figurines de plomb furent dérobées puis retrouvées à Albi, et en 1768 un consul se plaignit de la présence d'excréments dans la vasque. En 1914 des soldats ont pris pour cible l'ornementation en plomb qui subit des dégâts. Des travaux de restauration ont été menés entre 1960 et 1980 par Marcel Jauze et Michel Bertincourt. En 2007 le coq chantant fut volé puis retrouvé ; pour préserver les originaux, l'ornementation en plomb est conservée au musée des Beaux-Arts de Gaillac et remplacée sur la fontaine par une copie en résine. En 2012 des éléments de ces fac-similés furent eux aussi volés, et la fontaine a encore subi des dégradations en 2015 lorsque des tuyaux furent brisés ; de nouveaux travaux d'entretien ont été entrepris en 2016. La fontaine, implantée au milieu de la place Thiers, a inspiré des artistes, notamment Firmin Salabert vers 1850 et Georges Gaudion en 1913.