Fort de la Mauresque à Port-Vendres dans les Pyrénées-Orientales

Patrimoine classé Patrimoine militaire Fort Patrimoine défensif

Fort de la Mauresque

  • 1 Chemin de la Mauresque
  • 66660 Port-Vendres
Fort de la Mauresque
Fort de la Mauresque
Fort de la Mauresque
Fort de la Mauresque
Fort de la Mauresque
Fort de la Mauresque
Fort de la Mauresque
Fort de la Mauresque
Fort de la Mauresque
Fort de la Mauresque
Crédit photo : Doronenko - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1700
1800
1900
2000
1700
Projet initial de Vauban
1722
Reprise des travaux
1841
Amélioration des défenses
1848
Construction de la batterie
1991
Inscription monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Fort de la Mauresque (vestiges) (cad. AB 107) : inscription par arrêté du 23 avril 1991

Personnages clés

Vauban Ingénieur militaire ayant conçu le projet initial du fort.
Intendant de Mailly Responsable de la reprise des travaux en 1722.

Origine et histoire du Fort de la Mauresque

Le fort de la Mauresque, situé à Port-Vendres (Pyrénées-Orientales), fut pensé dès 1700 par Vauban pour l'établissement d'un port militaire près de la frontière espagnole. Ce projet resta négligé jusqu'en 1722, date à laquelle l'intendant de Mailly reprit les travaux. Deux commissions militaires, en 1841 puis en 1848, furent chargées d'améliorer la défense du port, Port-Vendres étant alors considéré, avec Toulon, comme l'un des seuls ports capables d'accueillir des vaisseaux de guerre. La principale position défensive fut implantée à la pointe de la Mauresque. La commission de 1848 proposa d'y établir une batterie de dix pièces, ou au moins de huit, orientées vers le mouillage devant l'entrée du port, avec un épaulement en retour devant pouvoir abriter deux canons dirigés vers le nord. L'aménagement du fort nécessita d'importants travaux d'excavation de la roche et de terrassement. Le réduit, ouvrage rectangulaire, comprend au rez-de-chaussée sept salles voûtées en plein cintre ; de part et d'autre du passage d'entrée se trouvaient la chambre du gardien de batterie et celle du chef de port, suivies de la cuisine, du magasin à vivres, des chambres de troupe et de trois magasins d'artillerie. Un escalier intérieur permettait l'accès à la terrasse, ceinte d'une galerie couverte munie de bouches à feu, dont les ailes est et sud ont disparu. Le réduit était également pourvu d'une citerne, et les deux entrées, au sud et à l'ouest, sont surmontées d'ouvrages de défense en encorbellement. Le fort est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1991.

Liens externes